
Equipe : Nina, Océane, Romain, Lysandre et Benoît (GUCEM) Olivier et Angéline (CSCT)
TPST : 5h
J’ai dans le cadre de mon travail accès à un scanner LiDAR mobile (SLAM) que nous avons acheté pour utiliser dans le milieu souterrain. Alors quoi de mieux que de faire un test avec les copains aux Cuves de Sassenage.
Pourquoi faire cette acquisition : On peut se demander l’utilité d’acquérir cette donnée. La topographie au scan n’a pas pour objectif d’être plus précise que celle spéléo classique (au DistoX) mais d’être beaucoup plus dense. Cette densité permet de connaître parfaitement le volume de certaines sections comme les Enfers ainsi que la rugosité des parois. Ces données pourraient servir à une modélisation hydraulique de cette zone souvent soumise aux crues. Bien sûr un tel relevé peut servir de visite virtuelle des cuves, bien que la luminosité lors de l’acquisition ne soit pas très homogène.

Compte rendu :
Nous nous installons un bureau mobile dans la salle de l’Éboulis. Ecoflow, ordinateur, tout est prêt pour traiter les données sur place. Nous sortons le petit-déjeuner apporté par Romain.
Une équipe se lance dans la topographie au DistoXble entre la salle Saint-Bruno et l’entrée. Ces points permettront de recaler le scan LiDAR. Benoît et Olivier réalisent une première acquisition en direction de l’entrée. 20 min d’acquisitions 35 Go de données… Nous lançons le traitement et repartons vers la salle St-Bruno. Il est déjà leur de manger. Bière, pâté, saucisson, fromage,… Nous avons pris 3 fois trop de nourriture.
Avec Romain, nous partons en reconnaissance dans la boucle de La Triperie. Nous n’avons pas de baudrier. Nous ne passerons pas ici avec le scanner. J’en profite pour réaliser un relevé de la salle St-Bruno jusqu’en haut de la salle des Géants.
Le résultat de cette acquisition est un nuage assemblé de 400 millions de points.
Merci Angéline pour les photos 🙂


Géoréférencement de la donnée : Il semble possible de géoréférencer la donnée à l’aide des données LiDAR HD de l’IGN. Cependant, la végétation est importante dans la zone des Cuves et donc la densité de points au sol assez faible. J’ai donc eu un peu de mal à aligner le pont sur le LiDAR HD et le scan terrestre.
Comparaison avec l’ancienne topographie : Un des objectifs qui nous a semblé important a été de comparer avec la topographie existante.

Regard critique sur la donnée : Une dérive du scanner de l’ordre de 0,3% peut être attendue surtout dans le cas d’une cavité où l’on ne peut pas faire de boucle. Les zones trop homogènes ne sont pas bien gérées par le SLAM, ce qui a pu nous donner du fil à retordre.
Le nuage de point peut être visualisé en qualité réduire ici : http://82.66.114.188//viewer/cuves_sassenage/