Présents: Clara, Adrien, Loris, Guillaume, William, Kira et Benoît
TPST: 5h10
RDV 8h à la perm. 8h c’est vraiment trop tôt. Faudra que j’en touche un mot au respo’spel un de ces 4. Bref. 8h, RDV à la perm, histoire de prendre le matos laissé par Manu. Les participants arrivent au compte-goûte. On prépare tout le matériel. Cordes, kits, amarrages, baudriers, bottes, combinaisons, casques et lampes. On charge le tout dans le minibus. Efficacité sera le mot du jour.
Direction la grotte des Eymards, près de Lans-en-Vercors. On arrive sur le parking et on vois un père et son fils qui se préparent à rentrer sous terre. Le fils est encore à l’acéto. Retour dans le passé assuré! Benoît prend contact et nous nous recroiserons sous terre. La marche d’approche dure au moins… 5 minutes!
Efficacité on a dit. Il est 9h50 lorsque nous nous engouffrons dans la fissure qui défend l’entrée de la grotte. Heureusement pour moi, celle-ci est bien large. Nous arrivons au premier puit que Benoît équipe tout en double sous le regard de toute l’équipe. Certains commencent déjà à demander quand est-ce qu’on mange. Et bien, ça promet. Il descend ensuite équiper le puit suivant – un P30 avec une dev’ – tandis que William reste en tête de puit histoire d’enseigner le placement du descendeur et Kira au bas du puit pour s’en libérer. ½ clé, clé et c’est parti pour la descente!
Au P30, même configuration. Je peste contre Benoît qui a décidé de tricoter le fusion directement dans les broches (c’est pas comme si on manquait de skiff’) au moment de récupérer la corde qui nous permettra d’accéder à l’objectif de notre journée, la salle Mont-Blanc. L’équipe devant nous ayant posé également 2 cordes, je me retrouve devant un joyeux bordel au moment de passer la dev. Alors que je m’échigne à démêler tout cela, Benoît emmène le groupe faire trempette dans un ruisseau souterrain. Ça siphonne. Ça doit pas être par là.
On continue donc vers une large fissure qui nous amène dans l’antichambre de la salle Mont-Blanc, où on retrouve l’équipe croisée sur le parking. Benoît pose une main-courante tandis que le groupe se plaint encore de la faim. Patience! Midi, la tente est posée et le festin peut commencer. Repas déshydraté, lentilles et pâtes chinoises, gâteau de môman, thé, café et cookies circulent. Une fois tout le monde repus, petite visite de la salle, puis nous passons une étroiture (avec plus ou moins d’élégance) qui nous amène au sommet d’un puit. Une fois celui-ci descendu, on se retrouve au pied du P30.
C’est pas tout cela, mais il faut maintenant le remonter, ce P30. Après quelques instructions sur la remontée sur corde, tout le monde s’élance. Adrien veut prendre de l’avance sur la formation de la semaine prochaine et s’amuse à réviser les conversions. Une fois tout le monde en haut, le puit déséquipé, on s’attaque à la dernière remontée de la journée, le ramping dans la fissure et on fini par voir la lumière au bout du tunnel. 15h00, tout le monde est dehors. Efficacité on a dit. Alors que Clara est frigorifiée, on décide d’aller boire un chocolat chaud tandis que les combis passent au lave-O-matic. Encore une belle journée à prendre la pluie sous terre plutôt que la brume dehors!
