Gour Fumant entre femmes, pour s’entraîner/se perfectionner à l’équipement
16/03/25
Participantes : Cécile, Lucie et Emilie
On m’a dit ” Gour Fumant c’est propre, c’est large, c’est confort. ” Et on ne m’a pas menti !
Dimanche, 7h30 à la perm, on enkitte tout notre bazar, tandis que Colline et Océane font de même pour leur sortie encadrée avec Marion. On prend ce qu’il reste, et il reste bien assez ! Colline nous indique tout-de-même juste avant de partir que” Gour Fumant c’est que des AF ” sauf que sur la seule fiche d’équipement qu’on a trouvé ( datée de 1995… ), y a que des spits ! Espérons que les 7 dyneemas que j’ai prises au cas où suffiront. On prend une C60 en plus pour faire une main courante à l’entrée, en hiver, l’accès peut-être plus scabreux.
Nous arrivons vers 9h40 au domaine nordique d’Herbouilly. On décide de laisser les raquettes dans la voiture et de marcher sur les pistes de ski de fond ( je vous vois venir les fondeur excités du damage, on a marché tout au bord ). Ca pourrait être pire, le GPS en voiture voulait nous faire rouler sur les pistes !
On trouve facilement la doline de Gour Fumant. J’installe la main courante sur une arbre au dessus, puis Lucie descend équiper les premiers ressauts.
Lucie équipe les deux ressauts avec la C60 de la main courante. On la rejoint tandis qu’elle enchaîne sur la main courante du prochain puit. Les spits ont une sale tête, Lucie met un 1er point sur AF. Pour la tête de puits, on trouve un spit neuf, plein d’autres un peu douteux et un AF. Lucie décide d’économiser les dyneemas et d’utiliser 2 spits, qui semblent mordre. Lorsqu’elle se longe sur l’une des plaquettes pour être au dessus du puit, celle-ci sort brutalement du spit et Lucie est un violement retenue par son descendeur, et se fait mal à l’épaule. Je tente de comprendre ce qu’ils ‘est passé. Je visse à mon tour la plaquette dans la spit trompeur, elle a l’air de mordre, mais lorsque je sers bien la vis, elle saute ! Je choisis finalement de visser mes plaquettes dans 2 autres spits, que je teste longuement avant de décider de leur faire confiance. Pendant ce temps, Lucie s’est un peu remise, elle a toujours mal mais elle peut bouger et se sent capable de continuer un peu, en faisant le moins de manip possibles.
Je prends donc le relais sur l’équipement et je m’occupe de l’enfilade de puits. Chaque spit que j’utilise fait l’objet d’une analyse poussée, on ne nous le fera pas deux fois ! En dehors de ça, la cavité est globalement très bien équipée, on trouve par endroits des spits tous neufs, et des AF à foison ( on pensera à prendre plus de dyneemas la prochaine fois ).


Ensuite Cécile prend le relais sur l’équipement du P6 et du P15. L’occasion de s’apercevoir que celui qui a rééquipé la cavité faisait probablement plus d’1m80 ! Elle met une déviation (super galère à aller chercher) pour éviter le frottement dans le P6. Je descend et fais des pieds et des mains pour l’atteindre. Je décide finalement que la déviation n’est pas utile, et je ne la remets pas sur la corde. En revanche j’échoue à la déséquiper, c’est Cécile qui devra refaire un numéro d’équilibriste pour parvenir à la dévisser à la remontée !

Sur la P15, Cécile hésite à remettre une dev un peu éloignée, mais Lucie et moi la convainquons de continuer à descendre, voir si il n’y a pas une meilleure option plus bas. Mais il n’y a pas d’autre option, je mets donc la déviation en descendant, qui était pour le coup plus facile à atteindre !

A la fin du P15, Cécile et moi avons également repéré un frac qui pourrait nous éviter le frottement sur la portion du bas. Mais il n’était pas sur notre fiche de 1995, Cécile et moi n’avons pas pris sur nous de quoi l’équiper. C’est donc Lucie, (qui portait le kit du fond) qui installera le frac en descendant. Une fois en bas, nous partons à la recherche de la boîte aux lettres, et nous baladons un peu dans la cavité.
Il nous reste 2 puits, un P12 et un P15. Pourtant le puit au dessus duquel on arrive semble faire moins d’une dizaine de mètres, petite bizarrerie à laquelle nous n’avons toujours pas d’explication. On se concerte, on est relativement bonnes sur le timing, je suis partante continuer la descente. Cécile trouve que ça prendrait trop de temps et préfère remonter Lucie est partagée entre poursuivre la descente en serrant les dents ou épargner son épaule et ne pas se condamner à des semaines de récup.
On décide de remonter, Lucie fait au mieux pour ne pas brusquer son épaule pendant que Cécile et moi nous relayons sur le déséquipement. On sort donc de jour ( et ça n’arrive pas souvent ! ).

Retour au GUCEM pour laver le matos. On a toutes pu équiper, donc l’objectif est atteint, moyennant un petit accident. On compte bien y retourner, peut-être par Faux Gour la prochaine fois, et avec un bon stock de dyneemas !
CR rédigé par Emilie