Ce samedi 11 octobre, nous sommes partis profiter de la dernière sortie canyon de l’année pour perfectionner nos manips de cordes. Au départ, nous étions 8 participants plus ou moins confirmés, encadrés par notre guide pour la journée, Fabien Mullet.
Direction l’Étroit de Colombière, juste au-dessus de Saint-Quentin-sur-Isère. Canyon très souvent sec, ce qui nous a permis de ne pas trop avoir froid. Il était tout de même très glissant. Le canyon est un enchaînement de cascades et ressauts entrecoupés par de la marche. Cela nous a tous permis d’équiper les mains courantes et rappels ! (On ne le dira à personne, mais Fabien n’a même pas touché une corde !)
Nous n’avons pas été très rapides et avons donc largement dépassé le temps topo. Nous sommes sortis du canyon à 15 h et avons dévoré notre sandwich après une petite marche retour bien raide.
Pour les plus téméraires, nous avons enchaîné par le Versoud aval. Hop, on saute dans la voiture en combi et on se dépêche pour ne pas finir de nuit. Le Versoud est composé de deux parties : la partie amont avec une grande verticale, et la partie aval composée de nombreux sauts et vasques. Nous voilà repartis, cette fois à trois, pour équiper, toujours aidés de Fabien.
Cette journée se conclut en beauté par une arrivée à la dernière cascade, surplombée par un imposant pont de pierre.
Et après la sortie Fabien nous a fait un petit debriefing de la journée avec quelques précieux conseils supplémentaires !!
“On a vu les bases de l’équipement en canyon équipé dans les normes (2 broches de départ de main courante et relai chainé) : main courante + rappel débrayable.
Dans la vraie vie, ça n’est jamais pareil. Il n’y a parfois pas de main courante. Il faut donc chercher des Amarrages Naturels (arbres, blocs coincés, etc.). Les relais ne sont pas toujours reliés par une chaine, il faut donc le faire avec une sangle, un SAR,… Avant d’y faire quoi que ce soit dessus.
Les points sont parfois pourris, et il toujours bon de se poser la question de leur solidité ! Même ceux qui paraissent bétons !
A ce côté technique, il faut rajouter le côté aquatique qu’il ne faut pas négliger: connaître les mouvements d’eau et savoir les repérer. Gérer sa trajectoire de descente dans une cascade pour limiter les frottements etc.
Comme pour tout, il faut faire et refaire du canyon pour progresser. Ne pas hésiter à demander aux habitués du Gucem, à des pros les conditions d’eau et la technicité des parcours…
Il ne faut pas aller trop vite en essayant de connaître plein de techniques, il faut apprendre comprendre et maitriser chacune d’entre elle avant de vouloir en maîtriser une autre…
Voilà, il y a plein de merveilleux canyons à découvrir, profitez-en ! 😁”
Encore merci à tous les participants, et surtout à Fabien pour tous ces précieux conseils !
Justine pour la Com’ Canyon