Pompage aux Eymards épisode V : Le GUCEM contre-attaque


TPST: 2h30, 3h suivant les personnes
Participants: Kira, Guillaume, Gabriel, Rudy, Nicolas, Jérémy D. et moi

Après une vidange particulièrement bien réussie et un amorçage en grande pompe 😉 on s’empresse d’aller voir le résultat.

Après un rendez-vous millimétré et chronométré avec précision, c’est à dire: 4 horaires différents successifs, 3 changements sur le lieu, une équipe arrive finalement à récupérer auprès de Manu le matos qu’il nous manque. L’autre équipe est partie, pizza en main, à l’assaut du Vercors 🙂

On se prépare rapidement, Guillaume, Rudy et moi partons avec les kits de cordes équiper la cavité. Après quelques débats sur quel noeud mettre où, tressé ou non, etc. on est rejoint par les autres au 5ème et dernier puits. Cette fois on équipera l’escalade finale parce qu’on est nombreux.Curiosité oblige on va voir ce qu’il reste de la flaque avant de décider de la suite des opérations… elle est vide!!! mais on voit le fond 🙁

Je redescends au pieds de l’escalade pour mettre la néoprène, pendant ce temps ça papote autour de la flaque comme autour d’un café ^^. Une fois prêt je pars dans le trou, il reste un petit peu d’eau, juste pour barboter. Je gratte avec les pieds et les mains en avançant, clairement sous l’eau il n’y a pas de suite, c’est du rocher recouvert de boue. J’arrive là où je me suis arrêté la dernière fois (environ 5m), la suite est donc bien devant. On a beau avoir vider l’eau, le cailloux n’a pas bougé! Par rapport au début de la flaque le plafond est à la même hauteur, mais le sol lui remonte, et ça devient vraiment pas haut. J’avance donc un petit peu plus (1 ou 2m) mais c’est vraiment trop petit et avec la néoprène j’ai du mal à bougé. Vu que j’ai la tête tournée pour avancer, j’ai de la bout qui rentre dans l’oreille ^^ du coup je pousse un peu l’eau et la boue sur mon passage. Avec le spot je vois 5 ou 6m plus loin un petit volume (de quoi faire demi-tour), c’est vraiment frustrant de ne pas pouvoir y aller. Je tente plusieurs fois mais je finis par me résigner, visiblement j’ai pas les attributs masculins nécessaire 🙁
Pendant ce temps, une fois le tuyau vidé et repositionné, le reste de l’équipe tente de relancer la vidange. Ils ont fait le bon choix de commencer par le grand tuyau, celui qui marche. Malheureusement il y avait trop de boue dans l’eau et le lancement de la vidange n’a pas marché, l’eau était sûrement trop chargée, et la pompe ne pompait plus… donc la tentative sur le second tuyau a échoué aussi. On décide alors de partir, mais là…

Rudy se dit qu’il va aller faire un tour pour voir. Le temps que je regarde il était déjà allé plus loin que moi, et l’absence de néoprène lui a permis d’atteindre le petit volume. Là il voit une suite en partie noyée et prend la décision complètement tarée de continuer. Je ne le vois plus du tout. On l’entend faire des bruits dans l’eau, comme s’il allait se noyer, par moment il crie, mais c’est juste parce qu’il a froid, il a de l’eau jusqu’au menton en étant allongé… Ce volume noyé correspond plus au début de la flaque, c’est plus haut que le ramping que je n’ai pas osé faire. Malheureusement, après quelques mètres dans l’eau, une grosse colonne bouche la passage, et derrière ça se bouche en forme d’entonnoir. Après 12 appels vraiment flippés, Rudy nous répond, c’est bon il est ressorti de l’eau, il a super froid et revient vers nous. Après le ramping en marche arrière, il nous explique ce qu’il a vu. Ca queute :(.

On décide alors que c’est la fin, on replie le tuyau et le range sous le dernier puits (je crois). Rudy part devant, Guillaume et Gab ferme la marche pour déséquiper, je laisse la main, se déplacer avec la néoprène c’est un travail en soit ^^ On sort finalement à 22h40. Petit debriefing, organisation du retour et du lavage de matos. On pose la matériel collectif et celui de Manu chez Gab. Nico et Rudy reviendrons le lendemain pour l’aider à nettoyer le matos dans son jardin. Merci à vous 🙂

Prochain projet aux Cuves? plus proche, plus propre… bientôt le teaser 🙂

A bientôt sous terre, dans l’eau ou dans l’eau sous terre 😉

Damien

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