Brouffier dans le blizzard


Sortie débutants à la Crête de Brouffier

15/03/25

OBJECTIF : s’entraîner à skier dans la poudreuse ( et s’émerveiller devant le retour intempestif de l’hiver )

Encadrant.es : Emilie et Guillaume

Participant.es : Manon, Armand, Bastian, Roisin, Timothée

Malgré la météo annoncée, Guillaume et moi décidons ( un peu au dernier moment ) de proposer une sortie aux courageu.ses qui ne craignent pas la tempête. Le mail est envoyé jeudi à 16h, et pourtant, le soir à la perm, 5 braves Gucémien.nes répondent à l’appel ! Après une courte négociation avec Alexis pour piquer le minibus au groupe qui partait en spéléo ( merci ! ), on trouve enfin notre moyen de transport et on opte pour une crête de Brouffier, probablement la sortie qui nous expose le moins possible aux pentes craignos.

RDV 8h30 à la perm, pas la peine de se lever aux aurores quand y a pas de soleil… Une fois à l’Alpe du Grand Serre, le minibus peine à monter vers le parking d’hiver malgré les compétences de notre pilote Manon, y a trop de neige ! On va se garer en bas à la station. Et je déclare, plus par envie que par conviction, que nous ne porteront PAS les skis de toutes la sortie. Nous partons donc, skis aux pieds et tricotons paisiblement dans la forêt tandis que les participants nous demandent ” on passera pas par là à la descente ? “… 

Il neige mais la visibilité est plutôt bonne, et ça fait tellement plaisir de voir les branches ployer sous le poids de la poudreuse (surtout quand elle vient arroser la tête des camarades pendant la pause déj !) En croisant la route, on s’aperçoit qu’elle a été déneigée juste avant le parking… Après avoir tracé dans la poudreuse, on trouve la trace d’autres skieurs. Les cochons prendront bien le soin de tracer la combe à la descente, nous privant de l’honneur de la pente vierge. Une fois en dehors de la forêt, leurs traces de montée sont déjà presque entièrement recouvertes ! On prend nos distances et on monte jusqu’à l’interminable faux plat montant. 

Là haut, le vent se lève et la visibilité est absolument naze. Victime d’un effet d’optique pervers, on pense être presque arrivés à la ligne de crête qui semble à quelques mètres. Je finis par donner raison à Guillaume et à la carte, et je comprends qu’il nous reste pas mal de distance sur du plat jusqu’à la fin, ce qui compte tenu de la visibilité, n’est pas très intéressant. On entame donc la redescente. 

La poudreuse est profonde mais un peu lourde, ce n’est pas si évident à skier, tels qu’en témoignent les nombreuses galipettes de nos camarades ! On a plutôt bien géré l’itinéraire de descente en restant le plus longtemps possible dans la forêt, ensuite nous avons pris la route jusqu’au parking d’hiver et un peu plus bas, puis nous avons coupé à travers champ en priant pour qu’il n’y ait pas de cailloux. On se retrouve alors en haut d’une prairie qui donne directement sur le minibus ! Les skis chassent un peu la terre, mais pas de caillasse. Comme dirait Guillaume : “En fait c’est trop bien le ski de champ raide !”. On arrive au minibus sans avoir déchaussé une seule fois, c’est la classe !

CR rédigé par Emilie

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