3 jours de météo fixée au grand beau fin octobre, que demander de mieux pour un stage de grimpe dans le Sud!
Nous sommes 12 à mettre le cap sur Orpierre pour un stage défiant toutes les lois grimpesques!
Alors que le brouillard tapis encore le fond de vallée et que le givre recouvre le moindre morceau de tente, un bruit de zip retenti dans ce paysage de nature pittoresque!
Le décor est planté, un Gucemien s’éveille!
S’ensuit une longue débandade de zip de pantalons, de doudoune, de duvet, d’ouverture de tente puis de fermeture, oh mince, la popote, car vient le clic du briquet sous les réchauds afin de démarrer une belle journée avec un bon café…soluble.
C’est alors que la table, aussi modeste qu’accueillante se charge de tous les plaisirs gustatifs que le bon vieux Leclerc nous a permis d’acquérir. Certains y passent plus de temps que d’autres jusqu’au moment du fameux regret “j’ai trop bouffé”.
Trève de plaisanteries, la clé est entrée dans la serrure, le quart de tour est lancé, le moteur des bagnoles démarre pour rejoindre le parking duquel nous marcherons pour atteindre le monde minéral et vertical.
C’est avec force, souplesse et diplomatie que nous visiterons Madame et Monsieur le Maire du côté de L’Adrech.
Du côté de l’ascle, certains se sont improvisés “maitres de la danse” et tandis que quelques-uns ont parcourus la Fleur de Lotus, les autres discutaient, riaient et couinaient dans Princesse des Astres au Quiquillon.
Ils nous restait plus qu’a profiter du “Voyage”.
On se souviendra du reverso volant de Myrtille, de la cheville de Chris et du gros doigt de pied droit d’Arnaud qui visiblement sont restés coincés dans la paroi sud-est du Quiquillon, de l’assurage irréprochable de Sylvain et Svenja, des relais improvisés de Max et de Fred et Mathilde que l’on attend encore dans les rappels…courage à Jonathan pour ré-apprendre l’accent dauphinois au détriment de l’accent suisse, bravo à Cécile pour l’invention de la tente disymétrique à tendance paralépipède.
Hasta pronto chicos!