Participants: l’Écureuil (alias Cécile), Lolotte (alias Nathalie), Louison (du GVS), Benoit (des FJS), Simon, Jérémy et Damien
TPST: 18h du 05/12 au 06/12
L’idée de cette sortie est de faire notre premier bivouac auto-géré, avec une grande dimension confort, une grande dimension culinaire, et une petite dimension spéléo pour être sûr de ne pas avoir de soucis et d’emmener qui veut.
On se donne donc rendez-vous samedi à 17h, Jérémy et moi revenons des courses, on commence à préparer les kits sur le parking en attendant les autres. Benoit nous rejoins en premier, il nous avouera plus tard qu’à ce moment là il se demander comment tout le bordel aller rentrer dans les kits, ça annonce la couleur ^^. Les autres suivent et préparent leur kits individuels, on répartit un peu les affaires collectives et on décolle. Petit détour chez l’écureuil qui crois avoir oublié les accus de sa lampe, qui sont en faite déjà dans son kit !
On rejoins tranquillement Louison qui a eu le temps de visiter Méaudre à cause de notre retard. Jérémy nous trouve rapidement le parking (ça change des cuves !), on se change rapidement à cause du froid et à 19h on a quitté les voitures. Jérémy a déjà emprunté le chemin une fois mais il faisait jour et il n’y avait pas de neige mais là on est dans la nuit noire, pas grave me direz-vous il a un GPS! Mais le GPS ne marche pas 🙁 Heureusement ce n’est pas trop compliqué et il nous remet vite sur le bon chemin. A peine 30 minutes de marche d’approche.
Tout le monde se prépare à rentrer dans le trou, ayant déjà vu tout le monde sous terre sauf Benoit, j’en profite pour lui demander ce qu’il sait faire: “Benoit tu sais passer un frac? – Quoi? O_O” visiblement il ne connaissait pas le terme, donc encore moins la technique ^^ Lolotte n’en a jamais passé non plus. Du coup je précède les deux et me positionne au fractio pour leur expliquer une méthode et Louison check la mise du descendeur en haut. Après une ou deux chutes de pierre on est tous dans la grande galerie.
On commence à contempler, Lousion donne des cours de spéléo/géo/bio-logie à Benoit et on discute de différents termes sur les concrétionnements. Cécile, Nathalie et Simon sont devant, ils ont faim visiblement! La progression se fait tranquillement, un peu plus sport pour lolotte qui doit éviter les flaques, Simon ayant zappé les bottes lors de la récup du matos elle est en basket. On fait une pause au goutte à goutte qui sert de fontaine à eau, Jérémy lance les paris que la bouteille d’eau de 1,5L sera rempli en 15 minutes! On n’est pas aussi optimiste mais c’est vrai que ça pisse pas mal aujourd’hui, il y a pas mal de neige en surface et il ne fait pas particulièrement froid. Quelques dizaine de mètres plus et on arrive au bivouac.
On n’a pas une grosse hauteur sous plafond, mais le sol est extra confortable! Petite pause M&M’s-Amande fournit par l’écureuil et on scinde le groupe en deux: Lolotte, Lousion, Jérémy, Benoit et Simon partent en direction du fond, Cécile et moi restons préparer le bivouac. A partir du bivouac ce n’est que du ramping avec quand même une petite salle pour se retrourner aux 2/3, on découvrira le lendemain qu’il n’y a pas 120m à ramper comme le pensait Jérémy, mais seulement 78m comme quoi les distances paraissent vachement plus longues quand on rampe 🙂
De notre côté avec Cécile on installe la graaande bâche, on sort toute la bouffe et les duvets/matelas, ça prend du temps: il y en a du saucisson, du vin blanc et du fromage à sortir! Pour le plaisir j’avais fait exprès d’acheter des morceaux de tomes et pas des sachets préparé, produit local puisqu’ils viennent de la coopérative laitière. On est en train de finir de couper le fromage quand ils reviennent du fond.
On leur explique rapidement les règles du bivouac:
n°1: pas de sable sur la bâche!
n°2: quitter la combi et les bottes du côté de l’entrée pour pouvoir aller faire pipi,
n°3: pas toucher le plafond ça fait tomber du sable sur la bâche!
n°4: n’oublie pas la règle numéro 1 !
Après ça on passe au découpage de saucissons, distribution des cacahuètes et service du vin blanc, faut bien faire un peu l’apéro même si on est sous terre. Avec une recette précise, un dosage fin et une cuisson chronométrée on a rapidement notre fondue: la chasse est ouverte !
Chacun y va de son pic (parce que oui on a des pics à fondue, beaucoup plus classes que des fourchettes en plastique 🙂 ), très vite on remarque la grande inexpérience de Benoit en terme de picage de pain. Malheureusement pour moi le destin me rattrape et je me plante le doigt jusqu’à l’os en vous piquer mon pain, heureusement super Simon est là avec son hopital portable et me sort la compresse stérile et le strap qui vont bien (comme quoi les trousses de secours on va ptet continuer à en prendre même si on est pas médecins :D).
Je reprends vite mon pique parce que les autres ne m’ont pas attendu pour manger, les escros! On se tape quelques barres de rire et on fini assez vite la première tournée de fondue, eh oui il y a assez de fromage pour une deuxième caquelon 🙂 Avec notre grande technique cette deuxième fournée est prête encore plus rapidement que la première et c’est reparti! On termine quand même avec la pompote, le brownie et le savane qui vont bien, histoire de se coucher repus 🙂
L’installation des matelas se fait plutôt rapidement, en particulier pour Benoit et Louison qui n’en ont pas, ils n’avient pas étés prévénus du caractère ***** des bivouacs GUCEM avec 2 kits de trucs inutiles par personne, nous on a tranquillement nos matelas gonflables de camping. On apprendra le lendemain que Lolotte et Benoit on passé une “super” nuit avec leurs duvets 10° alors qu’il y avait plusieurs doudounes et couvertures de survie dispo.
Le réveil se passe en deux étapes:
- la première est mon réveil qui sonne à 8h parce qu’on devait se lever avec Jérémy et aller faire la topo de la suite
- la deuxième est l’heure à laquelle on se lève vraiment: 9h15 , j’avoue qu’on s’est rendormis comme des merdes
Pas besoin de petit dèj, on part vite faire la topo avec Jérémy… et Lolotte! Elle qui disait la veille qu’elle ne retournerai plus dans ce ramping, comme quoi il faut s’attendre à tout en spéléo 🙂 A ce moment là commence une topographie de qualité avec des outils de précision: une boussole de rando (2€ je pense), pas de clinomètre et un mètre de 8 mètres! Autrement dit on passerait pour des touristes si on racontait ça à d’autres spéléo.
En tout cas on y va avec toute notre motivation, Jérémy est devant, il avance en déroulant le mètre et réalise des cairns à chaque point topo, Lolotte est deuxième, elle tient le mètre au point en cours de topographie et s’occupe de la boussole, moi je suis derrière et note toutes les infos sur mon carnet topo. On arrive 20 minutes à la salle juste avant le fond. Une petite pause et on repart, motivé par notre efficacité, on est très vite au fond malgré l’étroitesse du ramping. La partie rigolote commence au fond, on est 3 à se suivre et il faut qu’on arrive à faire demi-tour, on aurait dit les bouchons de la rocade un vendredi soir: Jérémy fait demi-tour le premier, il se met un peu sur le côté pour laisser passer Lolotte qui avance au maximum pour me laisser un peu de place afin que je dégage le passage pour Jérémy. Au retour je laisserai une feuille de mon carnet topo pour prendre la suite de la feuille déjà bien remplie des gens passés avant nous et de leur nombre de bacs respectifs.
Notre petit aller retour nous aura pris à peine une heure, et on retrouve les autres sur la fin de leur petit déjeuner, les pains au lait/pains au chocolat/confiture/gateau/
A 13h30 on est dehors, le retour se fait en admiration devant le plateau blanc et vert autour de Méaudre, ça donne envie de skier mais on n’a pas les skis 🙁
Du coup on se redonne le sourire avec la petite bière qui va bien puis on repart pour la vallée.
CR rédigé par Damien