Spéléo contemplative à l’Antre de Vénus


Le samedi 12 février, un groupe de gucémiens est allé avec des bénévoles du GUCEM pour découvrir la grotte, joliment nommée de l’Antre de Vénus. Je laisse Marie, qui a participé à cette aventure, vous raconter ça …

Ce samedi 12 février les bénévoles de la commission spéléo proposent une sortie initiation à l’Antre de Vénus, une cavité facile et richement concrétionnée située dans le massif du Vercors, près de Méaudre. Le groupe, encadré par Thomas G et Noémie, est composé de 4 participants : Arnaud, Nicolas, Laure et Marie. Une belle occasion de découvrir l’activité pour les uns, de réviser les manips pour les autres. Manu K, qui connait bien la grotte, nous accompagne.

On se retrouve à 8h devant le local du GUCEM pour récupérer le matériel et prendre le minibus, direction Méaudre. Malgré les – 10 ° indiqués au parking (heureusement il y a du soleil !) on prend le temps de s’équiper et de préparer les kits avant d’entamer l’approche, une petite montée d’1 km dans la forêt où les conditions printanières rendront les raquettes finalement peu utiles.

Pendant que Thomas part équiper l’entrée de la cavité, Noémie nous fait une petite présentation du matériel et des manips qui serviront pour cette courte partie technique : progression sur main courante et descente en rappel. Thomas ayant fini d’équiper et trouvé un emplacement pour installer une déviation à mi-hauteur du puits, nous entrons tour à tour pour le rejoindre en bas de celui-ci. Un ramping de quelques mètres suivi d’une main courante plein vide permettent d’accéder à ce puits de 14 m, que nous descendons avec précaution afin d’éviter les chutes de pierres.

Nous laissons les baudriers au bas du puits et partons explorer la grande galerie qui s’ouvre devant nous. La promenade est magnifique, nous admirons les concrétions de toutes sortes qui se succèdent sur un parcours d’environ 900 m : stalactites, stalagmites, fistuleuses, excentriques, coulées de calcite, draperies et autres méduses… entrecoupées de bancs de silex. Un court passage d’escalade/désescalade qui débouche sur un plan d’eau demande un peu de concentration à ceux d’entre nous qui ne sont pas équipés de bottes et préfèrent donc éviter l’option bain de pieds…

Nous franchissons un premier passage bas et décidons de nous installer pour la pause repas avant que la galerie ne se rétrécisse à nouveau. Pendant que Thomas et Noémie montent le point chaud, nous suivons naïvement Manu qui souhaite nous montrer le chantier de désobstruction auquel il a participé ces dernières années (et espère que nous y apporterons notre contribution…) Un ramping qui nous parait interminable (sur plusieurs dizaines de mètres ? en ressenti, ça fait bien 1km de long !), dans des passages de plus en plus bas, met nos nerfs et nos bras à rude épreuve. Nous arrivons enfin dans une petite salle où nous pouvons nous redresser pour souffler un peu. Arnaud se porte volontaire pour poursuivre le creusage qui démarre quelques mètres plus loin mais l’étroitesse des derniers boyaux aura raison de sa motivation. Finalement Thomas et Noémie nous rejoignent et nous faisons tous demi-tour pour aller prendre un repas bien mérité sous la tente, agrémenté de plusieurs airs de musique que Manu nous joue au pipeau (Les Corons, c’était dans le thème !).

Le retour au pied du puits s’effectue rapidement, la remontée sur corde un peu moins (malgré la démonstration réalisée par Thomas). Noémie qui a déséquipé nous rejoint à la sortie de la grotte et nous prenons le chemin du parking, d’où nous repartons, une fois le matériel rangé, à la nuit tombée. Sur la route nous nous arrêtons dire bonjour à Manu T, Benoît et Océane, qui étaient à la grotte des Eymards !

Un grand merci à Thomas et Noémie pour avoir organisé et encadré cette super sortie !

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