Grandes voies à Orpierre


Le GUCEM était aux gorges d’Agnielles et à Orpierre pour le weekend de Pâques !

Jour 1 : apprentissage/révision des manip utiles en grandes voies aux Gorges d’Agnelles

Une journée pour revoir les manip de corde et d’assurage en grande voie avec Sylvain-Lio. Petit entraînement à deux par cordée tous ensemble sur la même paroi et Sylvain-Lio pouvait venir vérifier nos manip.

Le soleil était bien présent cette première journée : premiers coups de soleil ! Repas bien mérité dans la grotte juste en dessous au bord de la rivière. Pour le menu c’était Chili avec riz et gâteau fait par Delphine qui était comme toujours excellent ! Nous avons plutôt bien dormi dans cette grotte, le sol était plat et il y avait de l’espace mais pas assez pour les non ronfleurs…. La lune s’est invitée dans notre grotte : aussi claire qu’en plein jour ! Puis petit débarbouillage et vaisselle dans la rivière le matin.

 

Jour 2 : L’Ascle mais finalement l’Adrech… puis perdition dans les dalles du secteur de l’ombre aux Blaches

Tout le groupe sur l’Adrech avec une vue magnifique sur les Baronnies. Après le rappel, pique-nique au pied des voies et petit bilan pour vérifier l’état de fatigue de chacun pour la fin de journée. Certains sont restés dans l’Adrech, d’autres souhaitaient plutôt faire de la couenne.

Première soirée au camping, accueillis avec une douche glacée pour les plus courageux !

Repas du soir semoule avec des courgettes aux épices.

 

Jour 3 : L’Ascle enfin ! Ou le Quiquillon, et quelques dalles pour la fin

Réveil gelé le matin, le soleil tarde à venir nous réchauffer. Heureusement que le café et le thé sont là !

Après la marche d’approche, le groupe se sépare en deux : une cordée de 3 dans le secteur du Quiquillon pour “Du Cidre Pour les Étoiles”, le reste du groupe dans l’Ascle. Deux cordées de 2 dans la voie “Le maître de la danse”, avec une belle traversée assez engagée et quelques embouteillages avec le CAF de Rouen. Pour finir, une bonne partie en dalle après un passage en 3a très reposant ! Le reste du groupe s’était élancé à l’assaut de “Little big wall”. Puis après la pause repas, nous avons attendu l’autre partie du groupe en faisant de la couenne sur la dalle et sieste pour certain. Et bien sûr encore plus de coups de soleil !

À la mi-journée, un hélicoptère du PGHM a déposé trois secouristes sur une des voies. Le groupe ayant été scindé le matin et réparti sur des secteurs différents, la question s’est posée de savoir si la victime faisait partie du club. Ce n’était pas le cas, mais l’accident était grave.

De retour au parking, point sérieux sur le matériel car la moitié du groupe rentre le soir même sur Grenoble.

Petite pause au bar le soir pendant que d’autres sont repartis chercher un descendeur oublié au pied des voies (échec de la mission mais récompensés avec une bonne bière artisanale).

Repas du soir : tout potentiel végétarien ayant quitté le navire, le repas du soir peut enfin être réellement équilibré, basé sur un régime alimentaire sain et adapté au sport de haut niveau, c’est-à-dire bières, chips, saucisson, biscuits apéros divers et variés, noix de jambon fumée, pain, fromage et chocolats de pâques pour atterrir en douceur (oui, la flemme l’a emportée et le vote pour ce “repas” a été unanime).

Jour 4 : “Princesse des astres”, une classique du Quiquillon

Pour le dernier dernier jour, les six grimpeurs restants se répartissent en deux cordées, qui se suivront dans “Princesse des Astres”. Le petit passage en dévers (6B) a été franchi à la loyale par certains (même en tête), en A0 (le topo l’autorise !!) par d’autres et avec un peu de mouflage pour les derniers (le topo n’apporte pas de précision sur ce sujet…).

L’arrivée sur la crête est spectaculaire avec une vue panoramique, et un vent à écorner les bœufs.

La redescente se fait en trois longueurs de rappels entre vent et soleil, avant de redescendre au village, pour un pique-nique bien mérité sur un parking entre une voiture et une borne incendie (franchement c’était bien plus sympas qu’il n’y paraît, mais la fatigue et la faim y sont peut-être pour quelque chose).

Puisqu’il reste un peu de temps, changement de secteur : direction Belleric. L’idée est d’aller faire de la couenne (enfin presque) : deux longueurs à la suite en corde à double, pour placer une moulinette de plus de 50m. Deux voies sont vaincues parallèlement: “Violence et passion”, et “André-Aline Shoot”. Théoriquement équivalentes : 5b(+) puis 6a, il semble pourtant qu’il y ait une différence notable de cotation entre les deux…

Pour clore la journée, petite visite de la cascade, bucolique.

Retour au camping, le pliage des tentes et le rangement sont expédiés de façon redoutablement efficace. Sur la route, pour continuer dans la diététique et perpétuer les traditions : arrêt à Serres pour manger des  pizzas, accompagnées d’une bonne bière (parfaitement pas assez fraîche).

Le camion est déchargé à presque 23h à la perm, c’est la fin du périple !

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