Sacré Talweg !


9h30, les régiments de Gucémiens, jusqu’alors agglutinés dans leur petit véhicule, débarquent sur le parking de la Croix Pérrin (au-dessus de Lans-en-Vercors).
Sacs sur le dos, bâtons de marche prêt à être dégainés, sourire sur les visages : l’excitement de la troupe est palpable !
Même si tout le monde ne se connait pas, la cohésion est quelque part déjà là… Parce qu’au fond, on sait tous qu’on a cette chose en commun, celle qui nous rassemble aujourd’hui : le kiffe de la montagne !
Guillaume, notre guru du jour, nous propose de commencer par un peu de théorie et d’aller se caler au chaud à l’auberge du col. Gros enthousiasme général (le café c’est aussi pas mal pour la cohésion).
Nous voilà donc avec nos petites boissons chaudes, à étudier des cartes que Guillaume nous a distribué. Il y en a de la région, d’Italie, de Finlande et même du Canada ! Il s’agit d’abord d’observer les différents éléments. Alors là je ne vais pas tous les énumérer car il y en a un bon paquet (courbes de niveaux, chemins balisés, pistes, cours d’eau, type de milieu, rose des vents, …). Heureusement on se rend compte qu’entre pays différents, on retrouve beaucoup de similitudes sur les notations (puis au pire, il y a la légende).
10h30. Place à la pratique ! Nous avons tracé un itinéraire sur notre carte et le premier exercice consiste à marcher d’un point remarquable à un autre. Un binôme guide à tour de rôle.
Pour certains, on part un peu trop confiant et on se rend vite compte que l’orientation c’est pas si simple… Car une carte c’est bien, mais encore faut-il bien savoir la lire et ensuite, évaluer les éléments qui peuvent avoir changé entre le moment de l’élaboration de la carte et le présent ! Bonjour les chemins disparus (ou ceux qui sont apparus) et les fourberies de nos amis les forestiers. Heureusement, avec notre équipe de choc et les conseils avisés de Guillaume, nous arrivons sain et sauf à notre destination : le parking de la Croix Servagnet.
L’avantage de ne pas se perdre c’est qu’on a bien le temps de manger. C’est l’occasion de discuter avec les compères, de trouver des Coulemelles en allant faire pipi et de partager du chocolat de Finlande (merci Guillaume, c’était tarpin bon). On resterait bien là, à papoter et chiller toute l’après-midi, mais ça nous serait guère utile pour améliorer notre orientation. Donc on embraye sur le prochain exercice : par binôme, il faut aller planquer une balise pour que l’autre aille ensuite la retrouver. Puis on échange les rôles. Ca c’est vraiment un super exercice. Déjà c’est marrant. Ensuite, ça met vraiment en situation car te voilà solo Bruno à chercher ton chemin (ou plutôt ta balise). Et si tu galères trop, tu peux commencer à maronner tout seul dans la forêt et te dire que tu vas planquer ta balise encore plus en galère pour te venger. Ca c’est la partie psychologique de l’exercice car bien sûr, c’est le genre de cercle vicieux où tu finis par perdre ta balise ou par appeler le PGHM. Mais Guillaume est malin et il ne nous a laissé que jusqu’à 15h30.
Le dernier exercice consiste à se fixer et suivre un azimuth. Il s’agit de monter une pile de cailloux et de faire la danse de la boussole pour invoquer le Dieu de l’orientation. Je rigole. Ce dernier exercice je ne vais pas l’expliquer parce que dans une bonne histoire, il faut toujours un peu de suspens. On retiendra juste que de manière générale c’est plus simple avec une boussole qui marche. Maintenant si vous voulez en savoir plus, il faudra venir à la prochaine sortie !

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