Initiation spéléo aux cuves de Sassenage, test des chaussettes étanches – 18 janvier 2025


3h du matin, rdv à la perm du GUCEM, départ à pied avec la frontale…
Non pas du tout, pas de panique 😉

On s’est plutôt retrouvés à 8h30 avec Nina et Cécile, les 2 co-encadrantes du jour et Manu, moniteur de spéléo. Après un déneigement du minibus à la carte bleue, on part vers 9h15 direction les cuves de Sassenage dans le Vercors à 30 min de voiture !

On sort la bâche, tout le matos de la voiture de Manu et on s’ékite, euh, on s’équipe ! La combi, les 2 frontales, le casque, les gants, les bottes. On enfile tout ce style, on love les cordes, on équipe, euh, on enkite la bouffe, les 4 kg de doudoune, le point chaud, les gourdes.
Puis on fait connaissance avec le groupe : David, Amaury, Lina, Gwendal, Nahel, Marion, Philippe. Pour la moitié d’entre nous, c’est la première en spéléo. Pour l’autre moitié c’est la 2e.

11h pétantes, on passe légalement la grille en métal pour entrer dans la grotte des cuves.

C’est tout facile au début : des marches, des rampes d’escalier, des lumières qui détectent notre passage, un compteur de fréquentation, un frigo, euh, une armoire électrique.

Avant de sauter la barrière vers la suite de la visite, là où tout devient plus étroit, Manu nous explique comment la grotte s’est formée, comment le massif du Vercors s’est transformé via la subduction du sol océanique en montagne, quels fossiles on peut apercevoir, comment reconnaître les compressions dans la grotte, quelle couche géologique on observe, quel type de roche (silex, argile, calcaire…) on aperçoit, comment les stalactites se forment par l’action de l’eau et de plein de molécules avec des H, des C et des O. Y’a une histoire de CO2 qui est piégé et qui se transforme avec l’eau en gaz sous pression, puis finit par « se barrer » dès qu’il trouve une porte de sortie dans la roche. Oui, c’est à peu près ça…

Tiens, un fossile de seiche au premier virage !

On progresse ensuite : comme une via ferrata sous terre avec nos longes, en surplombant un petit ruisseau où Manu teste ses nouvelles chaussettes étanches (c’est un succès).

Manu nous explique comment prendre des photos plus belles que la réalité. Un vrai potentiel d’influenceur Instagram !

Puis, on commence les remontées sur corde, les pas de bloc, les rappels. Manu, Nina et Cécile nous expliquent et accompagnent nos gestes

À 15h, on monte le point chaud. Oupsi, la 2nde partie est dans le kit porté par la personne-balai…
Après une bonne rasade de sandwichs, taboulé dans un ziploc, chips, tablette de chocolat au tiramisu, tisane aux fruits rouges, Pom’Potes, on démonte le point chaud et on atteint le point de demi-tour. Dommage, le temps nous empêchera d’aller un poil plus loin.

Donc hop, demi-tour. On retrouve de l’eau 1h après : oui le spot pipiiii !

On recommence les remontées sur corde, les pas de bloc, les rappels. Manu, Nina et Cécile nous ré-expliquent et ré-accompagnent nos gestes avec beaucoup de patience.

Cette fois-ci, on passe dans l’eau au retour, on remplit quelques bottes par-ci par-là.

4h après le repas, on se pose et on éteint la lumière. Manu nous donne les dernières explications géologiques. On profite du calme, du noir, du bruit de l’eau dans la grotte. Dur dur de repartir, la fatigue commence à se faire sentir. 

On retrouve le chemin retour (en passant par l’échelle, oui oui, on y était passés à l’aller !) et on sort de la grotte à 19h20. Chacun dans sa bulle à profiter des derniers instants, on redescend tout doucement vers le minibus. On met 20 min chrono pour tout ranger : on est samedi et y a soirée après !

Merci au groupe, super ambiance et entraide. Merci à Nina, Cécile pour leur aide et à Manu pour sa patience, sa pédagogie et ses blagues !

Marion

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