CR rédigé par Baptiste
13 juillet 2019.
Présents : Manu, Romain, Thibaud, Mathilde, Simon, Thomas, Océane et Baptiste
Entrée : 9h30 sortie : 19h30
Enfin une sortie ailleurs que dans le Vercors !!
Après une bref réuni’apero à la bobine on se lance pour faire cette traversée proposée par Manu. L’idée étant de lui permettre de refaire la cavité avant de se lancer avec des clients et nous de découvrir une des plus belles traversée de France.
Le rendez-vous est donné au refuge de l’Anglette, certains iront camper là-haut la veille et d’autres les rejoindront le matin même.
Après une marche d’approche sur le plateau du Parmelan et un jeu de piste pour trouver les cairns nous voilà devant l’entrée de la grotte, qui est juste une petite faille plus longue que large.
La petite étroiture ne laisse pas deviner l’enchaînement des grands puits qui suivent (P88, P22, P11, P16 et P63), chaque puits est connecté au suivant par des méandres, c’est juste trop classe !
On arrive ensuite dans un premier collecteur ou l’on croise différents obstacles dont notamment le mur de glaise, qu’il faut remonter en s’aidant d’une petite échelle.
Après ce mur, quelques rappels encore puis l’on retrouve l’actif que l’on avait rapidement perdu. De nouveau un beau rappel dans le puits des Echos, ce puits fut le terminus des escalades depuis la grotte de la Diau, pour nous sera le terminus de la matinée avec la pause dans le point chaud.
Après une bonne pause, nous repartons et nous arrêtons à peine plus loin car il faut mettre le bas de néoprène, un enchaînement de puits superbes au-dessus l’eau (P2, P5, P2, P7, P5…)
Nous arrivons dans le collecteur de la Diau. On progresse dans le collecteur en marchant dans les différentes vasques, cascades, marmites jusqu’à arriver à un plan d’eau qu’on évite en remontant.
Viens ensuite le passage sur des marche en bois bloquée dans une faille nous permettant de nous élever jusqu’à la partie supérieur où le courant d’air est dément ! C’est la Grande Soufflerie. S’ensuit un dédale de galerie importante qui se rejoint et se sépare tout du long.
On n’est plus très loin de la fin quand nous désescaladons une cascade à l’aide d’échelle plus ou moins en bon état…
Peu après diffèrents passages, la sortie (enfin !) par le gigantesque porche de la Diau.