Visite au Scialet de la Borne 8


Un heureux hasard fait, qu’avec Arya, on est tous les deux dispo mardi dernier ! Alors avec la météo, on se dit qu’il n’y a guère qu’en spéléo qu’on pourra s’amuser !
On a pas beaucoup de temps, alors on cherche un truc court, et Arya trouve le scialet de la Borne 8. Banco !
Pour diverses raisons logistiques on part un peu tard, et on arrive sur place vers 11h. On s’équipe et on va chercher l’entrée qui fait 8 m x 2,50 m, on devrait pas la rater. On cherche quand même bien 20 minutes en suivant notre topo, qui n’est pas si juste que ça ! Arya trouve par hasard l’entrée d’un autre trou, dont en apprendra plus tard, dans la bibliographie (voir en bas !), qu’il s’agit du scialet du Rousset, qu’on ira sans doute visiter un de ces jours.
On fini par trouver l’entrée ! En effet, c’est grand. Il y a trois spits au sommet du P20 d’entrée, pas ultra accessibles, pas en super bon état. Pas de risque, Arya en rajoute un, on sait jamais. On rentre sous terre, enfin, il est un peu plus de midi.

Rééquipement du puits d’entrée

En bas de ce P20 s’ouvrent deux secteurs.
En haut, après une petite étroiture horizontale on accède à une très belle salle très concrétionnée avec de beaux gours au sol ! Un P15, dont notre topo nous apprend qu’il se descend grâce à trois spits, termine la visite du secteur. On trouve un spit, pas les deux autres. On fait le choix de rester au sommet, l’intérêt du puits étant assez limité.

La salle du secteur haut.

On accède au secteur du bas en se faufilant sous un gros cailloux.
Juste en face, la «nouvelle salle» est un éboulis tout blanc de calcite.
Dans le reste du secteur, on peut accéder à une plateforme sous une très belle cheminée d’une quinzaine de mètre de haut elle aussi très calcité !

Cheminée du secteur ‘bas’

Une petite salle un étage en dessous est censée être visitable. La tentative d’accès à celle-ci reste inachevée mais comique puisqu’il faut emprunter un boyau vertical collé-serré dont ne ressort que la tête, tandis que la suite semble s’élargir seulement plus bas que les genoux, on laisse donc tomber l’épreuve de contorsion pour cette fois. Sur la topo, un P10 termine la visite. Là aussi, on cherche trois ancrages. On en trouve aucun, et vu le caillou, on est pas trop étonné. On n’est pas non plus descendu dans ce puits (en fait de seulement 6 mètres), car lui aussi ne semblait pas présenter un intérêt majeur.
On remonte tranquillement et on sort vers 15h45. C’était une belle sortie, dans un trou sans doute assez peu fréquenté, mais qui mérite largement la visite !

Équipement :

 – P20 d’entrée : arbres ↓, 2 s en Y ; C30
 – P15 : 1S ??
 – P10 : ?

Voir aussi :

  • A. Saphon, “Scialet de la Borne 8”, Scialet, revue du CDS38, n°15, 1986, p. 37-38.
  • Spéléo club de Vienne, “Scialet du Rousset”, Scialet, revue du CDS38, n°15, 1986, p. 37.

A l’extrémité du P20

Laissez un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *