Traversée Glaz-Chevalier en Autonome


📅Date : samedi 5 octobre 2024
👥Participants : Maxime J., Ainhoa V., Delphine, Thomas, Paul
🦇Cavité : Dent de Crolles
🎯Objectif : traversée Glaz-Chevalier (topo du SSSI) en autonome, par les puits de la Lanterne


En ce samedi matin, on se gare au Col du Coq, on s’équipe aux voitures et direction le Trou du Glaz à 9h40 ! Après 50min de randonnée et une montée dans le brouillard, on croise d’autres spéléologues qui partaient sur d’autres parcours. On finit de mettre les baudriers rapidement et on s’engage sur le coup des 10h30 dans la cavité qui, contrairement à la période estivale, n’exhale pas de courant d’air glacé.

Plan incliné après le P36

On progresse rapidement dans le long couloir et on s’engage dans les puits de la Lanterne. Afin d’être le plus efficace possible, on décide de poser une de nos deux C60 en mode rappel “bloqué” pour pouvoir descendre sur les deux brins en même temps. Le dernier (qui sera aussi celui qui a posé la corde) aura la responsabilité d’enlever le blocage et de descendre sur le bon brin. Après avoir passé une minute à défaire le nœud de huit du rappel, on décide aussi de faire des nœuds de chaise doubles, bien plus facile à défaire, et que tout le monde maîtrise dans le groupe.

La progression est efficace et sans encombre, on s’engage dans la galerie du Marécage qui, comme son nom le laissait présager, est particulièrement boueuse. Les amateurs de bottes se disent que finalement ça valait le coup de s’embêter à faire la partie rando avec !

Après le dernier puits de la Lanterne, on contourne en vire le P36 puis le puits du Lac et le P60. On descend le puits Fernard, et on s’engage dans la diaclase Annette. D’une manière générale, le chemin est particulièrement bien indiqué, ce qui n’est pas commun dans la plupart des autres cavités. On décide alors de faire une courte pause repas avant de s’engager dans le réseau Chevalier. Au terme d’une rapide revue de l’état des troupes (toujours à fond !), on se glisse dans le méandre Nadine, dit “méandre accrocheur”.

Après quelques protestations de certain.e.s sur la fait que leurs fesses ne sont pas assez larges pour ne pas tomber au fond dudit méandre, et des courte-échelles pour franchir un passage un peu délicat, la suite est bien plus aisée jusqu’au puits Maurice (55m). On décide d’utiliser une Pur Line pour tirer le rappel de notre première C60, et d’envoyer le premier sur l’écaille de pierre à 6m du fond avec la seconde C60 afin de poser un second rappel pour le dernier de cordée. Tout le monde descend donc d’un trait, Maxime s’arrête sur l’écaille, tire le premier rappel d’ici pour ne pas le coincer, et s’élance sur le second rappel tout prêt. Pas certain qu’on puisse optimiser davantage !

On enchaine les derniers puits et on débouche dans la monumentale galerie Chevalier. Une rapide vérification sur la boussole nous permet de partir dans la bonne direction, ce que nous faisons… péniblement. En effet, la galerie semble n’en plus finir, et nous somme guidés par le reflet de catadioptres qui s’enchaînent inlassablement les uns après les autres dans une montée interminable vers la sortie.

Vers 16h, on voit enfin la lumière du jour, et un panorama magnifique sur la vallée du Grésivaudan et Belledonne couverte de neige nous accueille. Il ne reste plus qu’à rentrer en empruntant le Pré-qui-tue en s’amarrant aux mains courantes (dans un triste état d’ailleurs) afin que ledit pré ne nous tue pas, justement !

⌛TPST : 5h30

Une super sortie, efficace mais sans courir non plus, très agréable. A réitérer !

Sortie de la grotte Chevalier

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