Sortie Autonome au Gampaloup (le retour)


  • Date : dimanche 13 octobre 2024
  • Participants : Antonin G., Thomas et Paul A.
  • Objectif : aller faire les amonts jusqu’au bout, en étant de retour à 19h à Grenoble parce que des gens vont à des anniversaires 😛
L’entrée, à ras du sol

Départ de Grenoble à 8h pétantes. A la Croix Perrin, la piste forestière du haut étant fermée, on continue jusqu’à la carrière et on gare la voiture sur la piste forestière, ce qui nous économise un peu de marche. On prépare les affaires (1 kit chacun) et on commence à monter. C’est un peu raide mais c’est pas bien loin. L’entrée est à 1m du sol, il va falloir ramper sur quelques mètres ! On rentre, il est 9h45.

La sortie a été préparée à l’aide essentiellement des infos de la page Grottocenter (que j’avais mis à jour la dernière fois par ailleurs).

Voici la topo (source) :

La topo complète

Antonin commence à équiper les deux premiers ressauts, mais étant donné que Thomas et Paul ne connaissons pas les nœuds qu’il avait fait et donc impossible de les vérifier, il les refait en chaise double (comme à ça au moins on est sur).

Le puits du beurre (P30)

L’équipement du P30 est un peu laborieux, la main courante est un peu top longue et on n’est pas certain que le bout de la corde touche le fond du puits. Quelques réglages plus tard c’est corrigé, mais on verra que la sortie du puits au retour est pas confort. A posteriori, il aurait été préférable de soit mettre un point de renvoi intermédiaire supplémentaire histoire que ça tire sur le côté et non en porte à faux, soit faire un point de renvoi directement sur une des broches pour dissocier la corde du puits de celle de la main courante (on verra plus tard que c’est la mode dans cette cavité !). Bref, dans tout les cas ça reste sécurisé quand même, et c’est l’essentiel !

Après quelques main courantes en fixe assez bien foutues, Paul équipe ensuite de P11. Pour info il y a des spits visibles au plafond du puits, MAIS il y a aussi deux broches bien à l’intérieur (vu à la remontée).

Au fond du puits, ça fait 1h qu’on est partis et on en a fini avec nos cordes. On se répartit les affaires afin d’avoir toujours un kit chacun et pas trop lourd, ce qui est assez confort. Pour faire les amonts, le restant de la grotte est équipé, avec quelques descentes mais surtout pas mal de montées assez courtes (10m max).

On continue jusqu’à la salle des Eclopés, puis la salle Mégaloup. Il commence à y avoir pas mal de bruit d’eau, du coup on reste pas trop loin pour continuer à s’entendre. On traverse en vire le P25 qu’on n’empruntera pas aujourd’hui : il descend faire la boucle du lac du Tamponnoir. Vu la flotte en ce moment et le temps que prennent les multiples rappels, on n’a clairement pas le temps de tout faire aujourd’hui, faudra revenir ! Aujourd’hui, c’est direction des amonts !

La progression se poursuit jusqu’à la salle du Carrefour par une main courante boueuse par très pratique. Note : l’équipement de tous les amonts à le mérite d’exister, ce qui est très cool, mais n’est pas confort ; par pitié mettez des points de renvoi pour dissocier les mains courantes de la corde des puits !

Petit lac après la salle Mégaloup

Là, on laisse le méandre des vasques sur notre gauche et on s’engage dans la galerie des scrupules. S’en suit pas mal de passage en opposition dans le méandre, pas bien dur mais parfois un chouilla exposé. Une corde (tentante !) pendouille au milieu de la galerie, mais il ne faut pas la prendre : elle mène à une explo qui finit sur un cul de sac (on s’était fait avoir la dernière fois en juillet). A la place, on continue de remonter la rivière. Savoir où on se trouve exactement dans les amonts n’est pas si facile tant on tournicote dans tous les sens ; la boussole et la carte imprimée en A3 on bien aidé cela dit. On continue dans la galerie de l’absente puis on s’engage sur une main courante montante dans une étroiture, tendue comme une corde à linge, avec un gros nœud pile à l’endroit où s’est le plus étroit… en jetant un œil à la montre, il faudra faire demi-tour dans 10min. Raisonnablement, on décide de ne pas s’emmerder à passer dans les deux sens cet endroit scabreux. On ne verra pas le fond (ou plutôt le sommet) aujourd’hui, mais il semble qu’il n’y ait rien de vraiment intéressant tout au fond du puits des Trois Cairns.

Le retour se passe sans encombre, on avance bien même si la fatigue commence à se faire sentir. On sort dans les temps, on remballe et on va laver les cordes et le matos dans la rivière à Lans-en-Vercors. Mission accomplie (dans les grandes lignes en tout cas !).

TPST : 7h30

Enseignements :

  • c’est bien d’apprendre le maximum de noeuds, comme ça on peut vérifier ceux des copains
  • faire des points de renvoi pour désolidariser la main courante de la corde qui va dans le puits c’est confort !

Voir aussi :

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