Grand Bleu à Gournier


Grand Bleu à Gournier

Dimanche 3 novembre 2024
Participants : Paul, Alexis, Antonin, Émilie
Durée : 7h45 aller/retour jusqu’à la salle Chevalier

Conditions anti-cyclone toute la semaine, c’est enfin l’occasion de faire une sortie qui nous botterait
moins dans des conditions déluges (auxquelles on est maintenant habitués…). Et puisque pour une fois, il
ne pleut pas, autant se foutre nous-même à la flotte ! C’est une première à Gournier pour tout le monde, et
elle nous fait miroiter depuis quelque temps cette grotte. RDV au Gucem, non pas pour piller des cordes
cette fois-ci, mais des combis néoprènes (un grand merci à la com canyon !)
On est pas les premiers sur le parking vers 9h30, un groupe avec un guide est en train de s’équiper. Le
guide nous annonce qu’il ne faudra pas sortir trop tard, des gens viendront fermer la route à 18h30 pour
les travaux qui débuteront le lendemain.

A l’entrée de la grotte à 10h11, ça débute fort avec une traversée à la nage rafraîchissante. Contrairement au groupe qui a pu bénéficier juste derrière des canoës, nous avons dû porter les neop dès le début et nous faisons le choix de les garder pour la partie fossile. On s‘engage donc dans une longue marche de robots ankylosés. Ce n’est pas très confortable, mais on se console car la cavité est magnifique ! Alexis, notre photographe attitré fait tomber son téléphone dans une vasque dans la salle des Fontaines (pas de panique, il s’en est remis depuis!)

 

Après l’émerveillement le doute, où est ce fichu accès à la rivière ? On fait quelque pas en arrière avant de
trouver les cairns qui mènent au deuxième accès. Pour le reste, on ne fait que prendre notre pied,
s’extasier devant la beauté des lieux et l’efficacité des combis qui nous tiennent chaud.

 

Les remontées sont équipées de barreaux et les mains-courantes semblent être en bon état, les cordes restent donc au
fond du kit. La description du topo nous permet de trouver la salle Chevalier sans difficulté. Ensuite ça a
l’air d’être un sacré bordel. Pause bouffe et on retourne à la flotte. On équipe un rappel pour la C12 et on saute directement dans l’eau à la C5, la descente va nettement plus vite.

 

Nous décidons de sortir par l’autre accès, ce qui nous permettra de faire moins de marche et de faire une boucle, au risque de perdre un peu
de temps à chercher la sortie vers la galerie fossile. On se paume vers la fin de la rivière en suivant des cairns qui mènent à une autre galerie qui
n’apparaît pas sur notre topo. On redescend un peu pour regagner la rivière que l’on quitte presque
aussitôt pour retrouver la galerie fossile. De retour à la main-courante de l’entrée, il y a débat. Antonin et
moi affirmons qu’en descendant jusqu’à la marche la plus basse, on peut faire un saut (6m environ) sans
trop de risque avec une petite impulsion. Antonin teste et valide la manœuvre, je le suis. Alexis nous
rejoint après une petite hésitation. Paul décide de la jouer sécure et s’installe un rappel.

(infos pour le dernier saut : la partie la plus dangereuse reste l’accès à la marche en contrebas, facile
mais il vaut mieux ne pas glisser car il y a peu de fond juste au pied de la paroi, ensuite il suffit de
prendre une impulsion pour s’écarter un peu du rocher et fléchir les jambes au cas où).

Sortie 17h56, tout le monde est content et on rentre au parking en contemplant un superbe coucher de
soleil. On a le temps de se changer puis la route ferme derrière nous. Conclusion : on a bien choisi notre
créneau !

 

Ecrit par Émilie G.

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