Cascade de glace Alpes d’Huez 5 janvier 2019


Samedi 5 février 2019, Léa, Maïté, William, Sammy, Lionel et moi avons eu l’honneur de participer à la seule et unique sortie cascade de glace ENCADREE PAR DES BENEVOLES de l’année ! Les heureux élus étaient Romain et Etienne.

Le rendez-vous est à 7h au GUCEM et grâce à une organisation infaillible, nous partons à 7h15 de Grenoble, à -4 degrés, et arrivons avant l’ouverture des guichets à la station d’Oz en Oisans, à -8 degrés. Nous prenons le téléphérique pour atteindre le sommet de l’Alpe d’Huez. Nous montons au-dessus des nuages et apprécions la vue splendide sur toutes les montagnes alentours.

Alors que nous nous dirigeons vers les cascades, nous réalisons avec stupeur que nous nous sommes faits devancés par un autre groupe. Les cascades assez formées pour grimper sont rares cette année.

 

 

 

 

Heureusement, de par notre condition physique exceptionnelle, nous marchons plus loin et découvrons une cascade juste pour nous !

Baudriers, casques et crampons enfilés, nous sortons les piolets pour entamer la montée jusqu’au pied de la cascade.

Alors que nous essayons de former quelques replats pour être plus à l’aise et poser les affaires, Romain et Etienne grimpent en tête pour installer les quatre voies.

 

 

 

 

 

Vers 11h, tout le monde rentre dans le vif du sujet. Pour la majorité des débutants, nous alternons assurage et escalade, voie plus ou moins difficile, avec plus ou moins de glace ou neige, et découvrons avec plaisir (et douleur aux mollets et bras) cette activité. Romain et Etienne nous donnent des conseils et modifient certaines voies afin que personne ne s’ennuie. Il fait moins froid que prévu, surtout quand on monte, et il n’y a pas de vent. Malgré les chutes de bouts de neige et glace, grâce au casque, personne n’est blessé.

A partir de 14h30, nous commençons à envisager le fait de partir : Romain m’apprend à descendre en rappel ainsi qu’à manipuler des broches et à faire un abalakov (j’ai appris pleins de nouveaux mots), Léa tente, et réussit, la voie plus difficile, William termine la voie qui avait été rallongée, Etienne commence à désinstaller une voie, Léa et moi apprenons à lover une corde et même si le résultat n’est pas fameux, nous ne tardons à redescendre pour ne pas louper la dernière télécabine.

Les 40 minutes pour la rejoindre paraissent plus longues qu’à l’aller mais nous permettent de voir enfin le soleil !

 

 

 

Merci à nos bénévoles pour cette super journée !

Amélie

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