Ce dimanche 18 février, nous sommes arrivés sur le parking de la grotte des Eymards. Thibaut, le guide qui encadre notre groupe, constate rapidement une fatigue générale, il est encore tôt… Cependant, l’entrée étroite ainsi que le premier puits de 30 mètres ne manqueront pas de nous réveiller et de nous émerveiller ! Le groupe est constitué de 7 participants. C’est une première expérience pour 4 d’entre nous. Nous pouvons aussi compter sur la présence de notre encadrant Maxime !
Après quelques explications consacrées à l’équipement et aux techniques de progression sur corde, nous nous engageons dans la grotte. Thibaut et moi pénétrons la grotte un peu en avance afin de l’équiper. En tant que débutant, c’est la seconde fois que j’ai la possibilité d’équiper, je saisis donc cette occasion qui m’est offerte avec grand plaisir !
Nous arrivons rapidement au niveau du P30 (un puits assez aérien d’une 30 de mètres). Après avoir installé une main courante, je constate l’arrivée du groupe alors que je suis en train de me débrouiller tant bien que mal avec les nœuds. Une fois, les 3 cordes installées, nous désignons les 2 courageux spéléologues prêts pour tester l’installation avec moi. Je vous rassure, Thibaut ne me lâchait pas des yeux, on fait les choses bien au GUCEM !
Après avoir réalisé un P20, parcouru une faille, et escalader une vire, nous arrivons à la salle Mont Blanc. Nous ne pouvions pas rêver d’un meilleur endroit pour manger. Cette salle haute de plus d’une centaine de mètres, et remplie de concrétions blanches comme la neige, nous laisse bouche bée. D’autant plus que nous commençons à avoir très faim, et attendons avec impatience le thé chaud ! Eh non, Maxime a oublié de prendre le réchaud… Nous nous consolons avec quatre tablettes de chocolat.
Nous finissons par prendre le chemin du retour en passant par une première faille très étroite. C’est vraiment passé de justesse, nous avons peut-être un peu forcé sur le chocolat…
Après un rappel, le passage de la chatière, et de la remontée sur corde ou escalade (au choix), nous finissons par retrouver la lumière du jour. Avant de prendre la tangente, nous passons par la case : nettoyage du matériel dans la rivière du Furoncle. Ce moment, passé dans l’eau froide, fut l’occasion de partager nos ressentis sur la sortie, et de passer un dernier moment convivial avec la bonne humeur qui a caractérisé le groupe tout au long de la sortie !
Je pense parler au nom de toute l’équipe en disant que cette sortie fut une expérience inoubliable ! Quand est-ce qu’on remet ça ?!
Compte-rendu rédigé par Antonin
