Grimpe au soleil à Presles


Cette année encore, la commission escalade a su se faire désirer. Que voulez-vous ? Chez nous, la rentrée, on peaufine et on adapte : brainstorming sur le thème de « l’escalade en salle sans salle d’escalade », séance de shopping et apéros cérébraux pour refaire le monde et la théorie du nœud de huit.

Samedi, donc : TOP DEPART ! Le rendez-vous était donné au centre-ville de Presles, où les volets clôt de chez Ezio ne laisseront pas de doutes quant à l’impossibilité de se payer une dose de caféine hors saison… Avec les deux voitures pleines de joyeux participants arrivent quelques rayons de Soleil illuminant le paisible *PAN* *PAN* *BOUM*, euh, le plateau tout court.

Au parking du gîte « Entre Ciel & Pierres », la marche s’organise doucement, et la tension grimpistique monte alors que les allers-retours au temple du soulagement et du copeau se succèdent. Au départ du sentier, le tôlier nous informe qu’il est fortement déconseillé d’imiter le cri et la démarche du lapin en cette saison, au risque de se faire plomber les fesses par les pratiquants d’un « loisir » aussi « nature » que « poudre à canon ». Nous en prenons bonne note.

Nous arrivâmes finalement au secteur « Festival » surplombant les falaises de Presles. Et le Festival ce fût ! Les binômes formés par affinités trouvèrent tous leur compte : qu’il s’agisse de faire de la perf’ sur voies mouillées (après échauffement dans leur niveau max.), de casser la croûte toutes les deux ascensions, ou de prêcher la bonne parole issue de références cinématographiques d’un autre temps…

Après un pique-nique bien mérité clôturé par un café inespéré, l’astre solaire nous a gratifié d’une irradiation constante et chaleureuse, et nous avons pu terminer la journée en t-shirt (pour les plus timides) en faisant l’expérience de voies à présent sèches, toujours aussi verticales, et définitivement jolies !

La luminosité nous suggérant de nous bouger les fesses pour espérer rentrer avant l’heure du couvre-feu, nous nous fendrons d’une photo de groupe au soleil couchant, ainsi que d’une bonne bière avant de prendre le départ.

J’espère que ce compte-rendu tardif trouvera des participants-lecteurs pas trop dépités par les nouvelles mesures anti-épidémie. Un grand merci à tous pour votre autonomie, votre confiance, votre bonne humeur, votre accent chaleureux (pour les concernées) ! On se retrouvera bientôt pour une migration sur les falaises méridionales, avec des formats de sorties qui tenteront de rassasier les morts de faim de caillou que nous sommes ! En attendant, GAINEZ !

À très bientôt !

Valou

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