Week-end spéléo autonome : Envernibard et Saints-de-glace


Samedi. Enveribard

Samedi, 9h, nous voilà parti pour la grotte d’Envernibard, du côté de Méaudre. Nous c’est Baptiste, Thibaud et Romain.
On se gare, on fait les kits, on s’équipe, et on entre finalement à 11h.

L’entrée (à gauche !)

 

L’entrée méandriforme (c’est ouf ce mot quand même quand on y pense… mé-an-dri-forme…!)… l’entrée donc, est déjà bien étroite et surtout pleine d’insectes qui plus ou moins cavernicoles qui volent partout. Mais partout hein ! Il faut donc éviter de parler et respirer dans les 10 premiers mètres.

On passe deux petits ressauts de 2-3 m sans les équiper parce qu’on est trop forts (mais il faudra bien sûr les équiper quand on proposera la sortie aux adhérents !). Deux petits bouts de cordes de 6-7m devraient largement suffire.

La première partie de la grotte consiste en un descente jusqu’à environ -100 (disons -120 m à la louche) jusqu’à la galerie des gours. On y arrive en franchissant deux beaux puits (P6, P10, entrecoupés d’une main courante, une corde C50 devrait suffire pour enchaîner les 2). Une “petite” étroiture, une vire expo et un ressaut de 4m et c’est la fin des difficultés verticales pour cette partie.

La vire et le ressaut

La descente est ponctuée de très belles salles joliment concrétionnées, de beaux volumes, de très glissants toboggans et finalement de quelques passages bien étroits au moment de franchir la desobstruction finale !

 

Ça glisse !!!

 

Les salles et galeriesNous voilà aux gours, il est 12h30 ! Ou plutôt à la flaque. Je ne sais pas si c’est normal, ou si c’est la sécheresse comme à Gournier la semaine dernière

Le gours final

 

On faire un tour à dr. dans un immonde chaos de blocs qui débouche sur rien… (du rocher vivant comme on dit chez moi, en alpi…)

Puis on file à gauche, pour la suite du réseau. On galère à équiper le puits du plongeoir (P15) malgré les Facoms toutes neuves des copains. Les spits sont plein de terre c’est pas très pratique.

On fini par arriver au pieds du P15. On cherche un peu. On a l’air de pouvoir descendre mais y a rien et ça frotte à mort mouais. Y a bien une vire, mais ça à l’air un peu expo. Finalement j’y vais, c’est un peu expo, un peu glissant et boueux, mais pas beaucoup plus que ce qu’on peut trouver en montagne.

La vire “expo”

 

Le point est 5 m plus loin, c’est pas génial, mais ça passe. On est au sommet du P10 (Puits du D100deur). Si quelqu’un est motivé pour ajouter un point à l’occasion, ça sera pas trop grave non plus !
On mange, et fait demi tour.

On sort à 17h.

C’est pas large !

 

Dimanche. Saints-de-Glace

Participants : Baptiste et Thibaud.

Entrée : 10h20 ; sortie : 16h. TPST 5h40

 

 

Dimanche 08 septembre 2019, après une sortie à Envernibard avec Romain la veille, nous décidons avec Baptiste de rester sur un weekend 100% spéléo en Vercors.
Aujourd’hui, nous sommes donc dans le réseau du Trou Qui Souffle qui se développe sur plus de 45 km.
Nous en visiterons une infime partie depuis l’entrée Les Saints de Glaces jusqu’à la salle Hydrokarst. Nous nous offrirons un petit supplément jusqu’à la Galerie des Marmites qui valent largement le détour !

Nous partons vers 8h de Grenoble pour prendre la route du plateau du Vercors où nous faisons un premier arrêt à Méaudre le temps d’un café et d’acheter un petit kilo de Bleu du Vercors.

L’entrée de la grotte se trouve à une centaine de mètre du Trou Qui Souffle depuis lequel il est possible d’effectuer une traversée (pour une prochaine sortie…).

Nous garons la voiture au parking de Davière (GPS : 45.150803 5.5118008) où nous préparons les kits.
Un court sentier dans les bois nous mène à l’entrée des Saints de Glace (GPS : 45.152715 5,516804).

Il est 10h20 et nous entrons sous terre. L’entrée de la grotte fermée par une trappe en bois qu’il est important de fermer, surtout l’hiver, pour éviter le courant d’air qui peut geler une partie de la galerie.

 

Après une galerie assez étroite, nous atteignons le premier puis de 11m. Il vient d’être équipé par un groupe du SGCAF que nous doublerons au puis suivant.
Nous nous apercevons avec eux que les longueurs de cordes données par certain topo sont parfois trop justes pour l’équipement. Il convient de rajouter quelques mètres pour un équipement plus confortable.
La progression se fait dans un joli méandre parfois très étroit avec quelques désescalades qui peuvent être sécurisées par la pose de cordes.

Nous arrivons ensuite dans l’ascenseur qui est une diaclase inclinée très glissante. Il faut être vigilant dans cette partie de la grotte. En effet, on peut facilement se tromper de galerie sur le retour. Nous avons toujours pris à gauche en descendant, puis tout en bas il faut tourner à droite.

 

 

Dans la partie basse de ce méandre, nous tombons sur un siphon. (Celui de la découverte de la salle ?)

Le clou de cette sortie est l’arrivée dans la Salle Hydrokarst. Il s’agit d’un immense volume dans lequel nous arrivons par le haut en descendant un P10 plein gaz. Une rivière coule à l’intérieur alimentée par deux douches qui sortent du plafond.

Nous mangerons là, mais avant d’allumer le réchaud nous partons visiter la galerie descendante qui mène jusqu’à un lac en traversant une large galerie tapissée de sable.

Entre temps, le groupe du SGCAF nous rejoint dans la salle Hydrokarst. Nous mangeons ensemble puis nous les abandonnons pour prolonger un peu la visite sur les conseils d’un des membres du club.
Nous remontons donc vers la galerie menant au Trou Qui Souffle en passant par la Salle du Soupirail, où nous faisons une boucle pour atteindre la galerie des Marmites. Toutes ces trous remplis d’eau valaient bien le détour !

Il est temps de faire demi-tour. Nous doublons à nouveau l’autre groupe de spéléo qui venait de prendre le chemin du retour.

Nous faisons une remonté express et nous retrouvons le soleil (ou plutôt la pluie) à 16h, assez tôt pour aller ramasser un plein sac de champignons.

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