Présents: Jean-Phillipe, William, Adrien, Pauline, Mathilde, Florian, Étienne.
Mardi. Jean-Phillipe cherche du monde pour encadrer une sortie samedi. Samedi? Qu’est-ce que j’ai à faire? Rien. Je me propose. Ca y est, première sortie que j’encadre.
On communique. Il faut choisir le coin dans lequel on va canyonner. Jean-Phi n’arrive pas à joindre Manu pour le matos. Qu’est-ce qu’on fais? On annule? Non! Un Gucémien n’abandonne jamais! Au pire, on louera à Espace Montagne. Jeudi matin, la sortie est lancée.
Jeudi soir, Jean-Phi a vu avec Manu pour le matos. C’est cool! Du coup, direction la Savoie. On prends et remet le matos chez Manu le jour même. Ça fera moins de trajets. On prévois Pont du Diable, Reposoir et si on est trèèèès motivé, Ternèze.
Samedi matin, 8h00, RDV au local. Je suis le dernier (mais à l’heure!). C’est cool, on va avoir le temps! C’était sans compter que Jean-Phi n’a pas su avoir les clés du local. Grosse soirée du repo canyon il paraît. On comptais prendre le minibus. À 6, ça rentre pas dans ma voiture. On cherche une solution. Jean-Phi peut emprunter une voiture à sa colloc. Mais il faut un conducteur. On compte les cordes qu’on a. C’est juste mais ca passe.
Pendant ce temps, je tente ma chance auprès d’Adrien. La soirée d’hier ne s’est pas terminée trop tard, il y a une chance. Le premier appel tombe dans le vide. Il décroche au second. “Allô Adrien? Tu es toujours motivé pour faire du Canyon? Ha et si tu peux prendre tes clés du local, ça nous arrangerais. Ok? Je passe te chercher.”
9h00. De retour au local avec Adrien. On prend les cordes de spéléo, ça les lavera. Du coup, on a les clés du minibus, plus besoin de voiture supplémentaire. On charge, et c’est partit! Direction la maison à Manu pour prendre le matos. On fini par la trouver sur le GPS. Adrien (qui conduit) râle sur le GPS qui lui indique un tournant à chaque épingle. Le trajet se passe bien, on prends le matos et puis direction le Pont du Diable (topo)
On arrive sur un beau parking, le canyon est indiqué, pas grand monde à l’horizon. On prend le matos et on descend jusqu’au départ, où on s’équipe. Quelques spectateurs sur le pont, mais on ne vois pas le groupe devant nous dans le canyon. Jean-Phi pose la première corde, pendant que Adrien et moi sautons pour poser les cordes suivantes. Après quelques cascades, on arrive à une étroiture, qui se termine en toboggan. Encore un petit ressaut et on arrive à la fin. Canyon aquatique.
Jean-Phi et Adrien sont motivés pour le refaire une fois, tout en saut. Je ramène le groupe au minibus. Dix minutes plus tard, Jean-Phi arrive en courant. Il annonce le temps. 7 min! Record à battre! On croise deux Gucémiens sur le parking. On décide de faire le second canyon ensemble. Le temps de manger et de ranger le matos, direction le reposoir.
On arrive au village, le parking est indiqué. On suis la route et on se gare au premier parking. Il y a un petit cours d’eau, ça doit être la fin du canyon. On prend nos affaires et on commence la marche d’approche, dans la prairie d’à coté. Au fait, on est sur que c’est bien le canyon?? Parce que l’encaissement, il y a pas plus de 20cm là. Moment de doute. Pas de cascade, on ne doit pas être au bon endroit. Demi-tour!
On remonte dans le minibus, on continue la route et on arrive finalement au parking. La route est barrée, on ne peut pas approcher plus. Demi-tour. On va finalement se parquer dans le parking du bas. Il y a bien un pont, et le cours d’eau ressemble un peu plus à un canyon. On est au bon endroit cette fois.
On fais la marche d’approche dans la foret, et on arrive au début du canyon, où on s’équipe. On équipe les cascades à double, afin de ne pas mettre trop de temps avec notre groupe renforcé. Les points sont récents, mais les sangles et cordes qui les relient sont usées et m’empêchent de mettre mon répartiteur. J’insiste, je râle, je fini par en couper une ou deux vraiment usée. On arrive à une cascade avec une vasque intermédiaire. Je fais descendre du monde, mais il n’y a pas de point pour la seconde partie. On met une seconde corde pour les faire descendre. La cascade suivante, c’est pas mieux, il manque une plaquette. On se retrouve avec la corde accrochée au relai, 2 cascades plus haut. Je ne vois pas ce qu’ils font, on ne se comprends pas avec le bruit des cascades. J’entends juste le sifflet qui m’indique de débrayer. Une fois tout le monde passé, je reprends mes affaires et descend donc les 3 cascades, et comprends enfin ce qu’il vient de se passer.
Encore un joli toboggan, la cascade finale puis retour aux voitures. On se déséquipe, pas grand monde de motivé pour un 3e. C’est pas grave, on reviendra! Jean-Phi se rends compte qu’un de ses porte-matos s’est ouvert. Perdu: Shunt, Marchard et quelques skiff. Il en a besoin pour lundi, 7h00. Pas de bol. il y a encore une petite possibilité d’être à Grenoble avant la fermeture du vieux campeur. Encore un petit morceau de fromage et on décolle.
Tous dans le minibus, on retourne chez Manu laver et rendre le matériel. Petite lessive à la main, rinçage et on lui met à égoutter sur son échelle. Retour à Grenoble!