Ruisant


Présents: Mathoche, Thomas, Lionel, William

Cette semaine, il a plu régulièrement. Malgré tout, une bande d’intrépides Gaulois et un Belges sont en manque de Canyon après des mois de confinement et un WE où les plans ont du être revus à la baisse. Qu’à cela ne tienne, notre choix se porte sur un canyon qui est habituellement peu en eau, et qui vaut la peine d’être fait au moins une fois: le Ruisant. Canyon peu encaissé, à deux pas des Ecouges, dans “la vallée des canyons du Vercors”. Verticalité et gaz garanti, avec ses deux grandes cascades qui s’enchaînent: une C130(5+36+30+60) et une C50(5+5+40). Ambiance.

On se rejoint donc chez Thomas pour partir tous ensemble. Après quelques minutes d’attentes pour Mathoche “J’ai oublié mon Kit, je repasse chez moi”, on charge le matos et direction St Gervais. Arrivé au parking, on entend le gros débit qui s’écoule dans la partie III des Ecouges “le Gorgonnet”, qui est paraît-il magnifique, mais malheureusement interdit à la pratique. Chacun prépare son kit avec sa combi et une corde de 60m (oui oui, chacun 60m, soit 240m au total!), et c’est partit pour une marche d’approche (320m D+) d’abord raide au pied des falaises, puis un peu scabreuse avec la traversée de plusieurs talwegs, heureusement équipés de mains courantes. Will est à la traîne, mais on arrive tous en bon état au début du Canyon.

On voulais de l’eau, on a été servis. On se regarde. C’est bon pour tout le monde, on y va? Tout le monde est OK, c’est partit, on s’équipe et on commence la descente. Ça tabasse “un peu” dans les cascades, mais juste de quoi bien s’amuser en l’absence de vasques. Juste avant la C130, une C14 en goulotte tabasse bien, et nous oblige à faire un guidé.
Vue furtive de la C14 "Qui tabasse"
Vue furtive de la C14 “Qui tabasse”

Puis vient la principale difficulté du parcours, la C130 en 4 fractionnements: 10 + 36 + 30 + 60. Lionel équipe le premier relai, Thomas le second, et Mathoche le dernier. Et là, au dernier relai, grosse misère. Un petit manque d’organisation dans la gestion des cordes et dans la gestion du relai nous oblige à détricotter un noeud de 8 sur un brin d’une vingtaine de mètres. C’est facile au sol. C’est un chouilla plus compliqué à 2 pendu dans un relai plein vide à 60m de haut. 35 min et quelques chansons de Thomas pendu dans son relai plus tard, on arrive enfin à mettre le brin de descente et on descend dans la “vasque” suspendue.

La fin du parcours se déroule sans encombres et on retourne à la voiture à travers champs. Faut tout de même être un peu fou pour se donner ce genre de missions.


L’équipe du jour avec la cascade de 130 en fond

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