Brèche de la Somme


24 mai 2020.

Le front de neige est haut.
Mais bon, la météo est claire, tous les signaux sont avec nous. Parce que la veille, non… On a dû annuler la sortie au Pic de l’Etendard.

4:45, devant la perm’. On attend Etienne.
5:00, en route. On a arrêté d’attendre Etienne. De toutes évidences, son réveil n’a pas suffit. Faut dire que pour nous aussi, le réveil ça a piqué. Il faut croire qu’il y a les accros à la neige et les autres !
5:56, texto d’Etienne, le coup classique de la panne (de réveil). On a bien fait de pas trop l’attendre.

Et ça porte…

6:30 à La Bérarde, Tout le monde est là : Franck, Gaël, Louis, Alberto, moi. Brief de départ du chef Sylvain, forcément. C’est quand même le seul mec qui arrive me faire sortir du lit aussi tôt. Enfin si il y a la promesse de mettre les spatules aux pieds. Mais pour l’instant, on garde nos chaussures de randos chaussées : ce matin ça porte longtemps, c’est sûr. D’ailleurs ça va porter au retour aussi. C’est presque du ski d’été.

La moraine, et le dôme des Ecrins
On chausse enfin les skis

9:30, haut de la moraine. Chacun son rythme, chacun son chemin… Au final, on aura porté nos skis sur 1000mD+. On vous a dit que le ski de fin de saison ça porte beaucoup ? Excellente transition vers les activités d’été : ça fait les jambes, et puis les épaules aussi, au passage. Comme ça, on va pouvoir reprendre la grimpe en falaise, les approches interminables sur tous types de terrains et les randos itinérantes en autonomie. On prend bien le temps de regarder le dôme des Ecrins, les arrêtes et couloirs alentours. Ca donne envie, ou le vertige selon les goûts. On chausse enfin nos skis, soulageant nos dos endoloris pour atteindre le pied de la pente finale.

Et on enlève les skis

10:50, en bas de la pente finale : on croise des skieurs plus pressés que nous. Mais bon, la pente a pas l’air mal. Peut être avec un poil de roche apparente… C’est comme des poutres apparentes, sauf que globalement, c’est moins excitant, quand même.

La brèche

12:00 à la brèche, juste à temps pour un casse-croûte avec vue. On prend le temps d’admirer la vue.
12:30, on attaque la descente. Moquette juste comme il faut, ça déroule jusqu’au bas de la langue de neige.
13:15, bas de la moraine. On déchausse les skis, on réenfile les gaudasses de rando et on fini de descendre.
14h, parking, débrief du chef.
Timing impeccable.

Retour à pied…

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