Gour Fumant – Dragon Chinois


Enfin plutôt Faux Gour – Dragon Chinois

J1 – Formation équipement/secours 

Nous arrivons au parking, et Fabien nous annonce 5 min de marche d’approche. Bon, ça ne veut pas dire que dans 10 minutes on est sous terre, hein ! Il faut savoir prendre son temps en spéléo ! Préparation des kits de corde, plaquettes, AS et AN. Kit étanche de doudoune et de pic-nic, kit de flotte… Et kit point chaud/pharma. Et équipement individuel : combi, baudrier, chaussures de rando ou bottes, selon les participants. Fabien, notre BE chargé de formation, a enfilé des chaussettes néoprènes. Au final, Guillaume, Laura, Océ, William, Tom et moi sommes parés, on peut aller sous terre. Nous passons voir l’entrée du Gour Fumant, qui ressemble à un trou de lapin, et nous rentrons à 11h dans le Faux Gour. Nous enchaînons les premier ressauts et nous arrivons vite au premier puits. Les autres s’enchaînent rapidement jusqu’à la boîte aux lettres : un puits, ou plutôt une fente, de 11m que l’on descend à la presque verticale sur les fesses. Un autre puits d’une petite dizaine de mètres nous attends un peu plus loin, et un P16 ensuite.

Nous nous succédons à l’équipement de tout cela, et nous arrivons enfin à la salle où nous allons manger pour installer le point chaud et aller soulager nos vessies. En faisant attention de ne pas faire pipi sur les jolies grenouilles qui ont l’air un peu perdu au fond du trou…

Ca, c’est ce qu’il se passe quand on mange comme des cochons sous terre.

On a presque mangé des cuisses de grenouille !

Après une courte pause pic-nic et ses traditionnelles céréales/yumyum, nous continuons et suivons la rivière et ses méandres, les uns avec un grand sourire, les autres en opo’. Il faut dire que les uns avaient leurs bottes ou leurs chaussettes néop’, et les autres n’avaient que leurs appuis pour rester au sec, et leurs yeux pour pleurer quand c’était un échec.
Après quelques franches rigolades et moqueries en tout genre (les bottes ça devrait toujours être le premier achat d’un spéléo, même si c’est le premier prix de chez casto), et quelques escalades faciles, nous arrivons à la salle du dragon chinois, avec ses fistuleuses, ses stalagmites, ses stalactites et ses colonnes.

Nous en profitons pour une séance photos, et nous entamons le retour en opo’ (ou pas) vers la tente.

Après une pause thé un peu tardive (15h bien tapé), nous remontons tout doucement, avec exercices de secours sur le P16. Au programme décrochage, avec des binômes pas forcément équilibrés… Et ça fait une différence de poids !
Nous poursuivons ensuite, car il est temps de rentrer, et pour mettre un peu d’ambiance, dans ce trou un peu verdi, j’ai regroupé toutes mes connaissances et en musique, on a repris. On est remontés en alternatif sur la seule alternative (stup et flip’), on a fait un peu de mouflage, on a noté les quelques mains courantes qu’on aurait aimé avoir, et on est sorti juste à temps pour voir le soleil se coucher et souligner les belles couleurs d’automne de la plaine d’Herbouilly.

Demain, on y retourne et on déséquipe.

J2 – Sortie bénévole

On arrive au parking, et nous (Tom, Manu Krob et moi) annonçons 5 min de marche d’approche aux participants (Lionel, Maxime, François, Vlad, Emeline).
Nous distribuons le matériel aux participants et on prend soin de vous : aujourd’hui, tout le monde en bottes !
Manu équipe l’entrée pendant l’ultime répétition des consignes et vérification de matériel avant l’entrée sous terre.
11h, on ne change rien, on sent que ça vient ! Nous descendons tranquillement en se relayant aux têtes de puits, nous montrons les manip’ de descente de base : pose du descendeur, demi-clef, clef rapide, clef complète. Nous arrivons donc tranquillement et sans encombre à la tente pour une courte pause pipi/grenouille et thé.


Nous repartons à l’assaut de la rivière souterraine vers le dragon chinois. Mine de rien, c’est beaucoup moins drôle quand tout le monde a des bottes !
Après avoir montré à tous le néant de mon orientation souterraine et l’utilité d’attendre avant de s’enfoncer dans un boyau, nous équipons quelques mains courantes au demeurant fort confortables avant d’arriver à la salle du dragon.

Après les photos d’usages, nous faisons demi-tour : il est grand temps d’aller manger ! On repart donc prestement, avec les parades et le déséquipement des quelques cordes en chemin.

Après avoir avalé notre repas tout aussi prestement, nous nous engageons sur le chemin du retour, car tout de même, il se fait tard. Nous en profitons tout de même pour montrer comment déséquiper en prenant toutes les précautions d’usage. On sait jamais, avec les bottes on pourrait glisser et tomber au fond du puits ! Surtout la tête du P16 un peu aérienne.
Le groupe avance bien, les kits circulent tout aussi bien, et arrivée au dernier puits, j’en oublie que je suis avec un groupe de débutants et je sors du trou au grand désarrois de Tom : j’étais sensée rester en tête de puits. Je laisse mon kit à la sortie et retourne à mon poste, juste à temps pour croiser Lionel sur la main courante. L’honneur m’a quitté mais les participants sont saufs !
Emeline se traîne un âne mort en guise de kit, et je lui propose donc de le récupérer et qu’elle prenne le mien à la sortie. C’est aussi ça, l’esprit des kits.
Au final encore de belles sorties avec le meilleur club du monde !

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