Grotte Roche – 26 janvier 2020


CR rédigé par Arya et Jérémy

Pour un dimanche un peu maussade de janvier, quoi de mieux qu’une petite sortie spéléo bénévole à grotte Roche !

Pour rejoindre la cavité dans les gorges de la Bourne, deux voitures 5 place suffisent à l’équipe de choc constituée de deux encadrants bénévoles bien calés que sont Thomas et Romain, deux apprentis-encadrants motivés (et un poil stressés) nommés Adrien et Arya, et 6 participants: Charlène, Lucile, Benjamin (baptême de spéléo !), Thomas D, Emeline et Jérémy 🙂

Check matos ok pour cette grotte où peu d’équipement est nécessaire, on choisit tout de même de doubler la plupart des cordes fixes. A 10h30 on allume les frontales ! C’est parti pour la diaclase d’entrée et un ramping, puis une boucle salle de la Persévérance – la vire du P30 – siphon – boyau des Filles – vire du P30 – Labyrinthe – diaclase. La progression se passe bien, on s’amuse toujours autant à ramper dans la boue et les petites flaques (mais non ce n’est pas étroit !!), et la descente sur corde nous pousse à toujours plus de proximité (on l’avait dit, c’est une activité en groupe !). La Grotte Roche n’est pas moche, elle présente au contraire une variété de jolies concrétions.

Draperies dans la salle Hop !

A leur proximité il faut éviter les gestes brusques, avertissent les encadrant, certains passages sont étroits et nous risquons de les abîmer. Un ensemble de “piles d’assiettes”, est l’occasion de comprendre comment se forment ces types de stalagmites, et nous continuons. Les flancs des sentiers sont si bien balisés pour protéger les concrétions que l’on se croirait dans un parc. La pause repas se fait après une visite de la salle Hop ! (oups, les lecteurs de topo n’avaient pas tous saisi le jeu de mot bien sûr, on ne dénoncera personne), très jolie avec ses grandes draperies, qui prennent la lumière différemment, et ses méduses médusantes ; et une sublime photo de groupe devant le siphon.

Après manger, en allant vers le labyrinthe, nous trouvons avec émerveillement une motte de petites stalagmites “excentriques”, l’occasion d’une nouvelle explication sur la manière dont elles se forment. Pas le temps de se refroidir puisque l’on va arpenter le boyau des Filles derrière les co-encadrants qui ne savent pas où aller, et ne peuvent pas faire demi-tour dans certains passages ! Mais on en demande encore, puisque la remontée sur corde et la pause sont suivis du réseau du Labyrinthe bien étroit aussi. Quelques frontales n’ont pas fait long feu, mais les lampes de secours ont bien été prévues.

Photo de groupe devant le siphon

D’autant plus que Thomas nous propose un jeu à l’aveuglette pour se passer de lumière un instant : progresser ensemble par la seule présence des co-équipiers ! Aller il est temps de rejoindre la sortie de la grotte tant qu’il fait encore jour. Pour gagner du temps sur le rangement, nous profitons des derniers rayons de soleil dans le creux de la Bourne pour nettoyer l’équipement à l’eau claire, à la brosse et à l’huile de coude. On s’y met en groupe et en se dépêchant : déjà que l’eau de la Bourne n’est pas bien chaude, autant ne pas le faire de nuit !

Grotte Roche reste une super cavité pour découvrir la spéléo, apprendre à encadrer, ou juste se balader dans un joli réseau. C’était un très beau dimanche, qui donne envie d’y retourner ! Merci à toute l’équipe et au Gucem, à bientôt pour de nouvelles aventures souterraines !

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