Mont Aiguille en mobilité douce


L’espèce Gucemus Alpinus est une sorte d’homo sapiens quasi sauvage, que l’on peut croiser dans les alentours de l’agglomération grenobloise. Son environnement favori est la montagne, il part donc souvent dans les Alpes, surtout les week-ends. Quelques spécimens se distinguent par des t-shirts jaunes vifs. Ils montrent de cette manière leur appartenance à ce groupe d’humains en particulier. En semaine, son adaptation à la vie en grande communauté lui permet, entre autres, de grimper dans des salles fermées remplies de prises aux formes et couleurs diverses. Cette pratique le prépare à ses sorties en montagne, qui sont essentielles à sa survie. Cela maintien également son bien-être mental.

« J’ai eu la chance d’en croiser à bord du TER que j’ai pris à Clelles. C’est par leur petite odeur de fin de sortie et la couleur rouge de leur visage que les ai reconnus ! Ils sont impressionnants comme forme d’humain.. » Alien 3Y, parti en vacances sur Terre, connu sous le nom de Jean-Jacques, ou JJ, par les êtres vivants de cette planète.

Mais que faisaient ces Gucemus Alpinus à Clelles ? Nous avons pu suivre leurs péripéties et nous avons eu plus de renseignements sur ce groupe le temps d’un weekend d’observation. En effet, les Gucemus Alpinus laissent après leur passage de nombreuses formes de pas, se déplaçant en groupe avec des chaussures assez larges et rigides et ne se souciant pas de cacher leurs traces après eux. Nous avons également pu avoir des photos de leur sortie grâce à nos vaisseaux et outils invisibles.

Ce groupe est parti en utilisant leurs petits pieds pour aller au Mont Aiguille par le col de l’Aupet, traversant quelques bourgades par ci par là, allant à une vitesse rapide, constante, et le sourire aux lèvres, « d’un pas léger et la tête en l’air, calme et ouvert au monde environnement » (ils étaient « Ici »(Babylon Circus)). Leur joie a tout aussi été constante durant leur trajet. Première ascension par la voie normale pour beaucoup d’entre eux. Quelques « Cailloux ! » « Pierre ! » formaient des petits dangers/éboulis à ne pas croiser, mais tout s’est très bien passé. Les yeux de ces Gucemus Alpinus étaient bien ouverts, ils regardaient tous les aspects de la roche du Mont Aiguille, ils ne voulaient rater aucun détail. D’après leur visage, c’était un moment de détente et de plaisir que de monter cette voie.

Coucher de Soleil, et cacahuètes au sommet. Encore des sourires, les Gucemus Alpinus, sont très contents entourés de montagnes.

Le sac à dos gucémien est composé de nombreux trésors. L’une de nos théories stipule que ces espèces s’inspirent du fameux magicien Merlin. 4,5 L d’eau, des tupperwares de croziflette, gâteaux de banane et chocolat, cake aux poivrons et feta, duvet, matelas, vêtements, casque, baudrier, … Pour ressembler à des alpinistes non magiciens, les Gucemus Alpinus mettent tout de même des cordes par-dessus leur sac à dos, bien en évidence pour prouver leur appartenance au monde des moldus.

Difficile de décrire la beauté du paysage au lever du Soleil … Plus léger à la descente, après de longs rappels, ils ne sont toujours pas fatigués et continuent leur marche vers les Hauts Plateaux du Vercors. Ils sont entourés de fleurs, puis de cailloux, puis de végétation caillouteuse et de collines. Petite pause dans la carrière romaine tandis qu’un Gucemus Alpinus toujours pas fatigué court jusqu’au sommet du Grand Veymont. Ce sont de grands fans de bouquetins. Le groupe a souvent l’occasion de les prendre en photo et tente de les imiter lors de leur descente. Il se retrouve alors en avance et se met à la recherche de pinte. Petit snack puis le TER les bercent et les ramène à la vie urbaine. Reposés et fatigués.

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