Jour 1, par Alexandre.H :
C’est un rdv 7h50 pour un départ 8h de la perm que nous donnent nos 2 superbes encadrants Colette et Théo, pour fuir la fournaise Grenobloise et prendre l’air plus ou moins frais de la Vanoise.
Après une courte discussion sur le fait de prendre ou non les tentes nous commençons la longue marche d’approche, une heure quand même (!) pour arriver au refuge de fond d’Aussois, où nous apprenons que le repas du soir est servi à 18h45. Nous nous dépêchons donc de rejoindre notre arête du jour : L’arête du Vieux Guide à la Cime des Planettes (PD).
Nous faisons 2 cordées de 3 avec nos encadrants et une cordée de 2 autonomes. 
L’arête est très horizontale, avec quand même un rappel suivi d’une portion grimpante fort sympathique, et nous apprenons à poser sangles, câblés et friends, avec les conseils de Colette et Théo qui ont pris les meilleurs place dans les cordées : celle du milieu, tirée par les extrémités. 
Une fois arrivé au sommet nous redescendons au refuge largement avant l’heure du dîner, où nous apprenons que nous sommes sur le deuxième service à 20h, ce qui nous laisse le temps de se tremper dans la rivière et de déguster les bières locales autour d’un paquet de cacahuètes. Après le repas suivi de son traditionnel génépi nous rentrons dans nos sacs de couchage sous un ciel étoilé traversé par de nombreuses étoiles filantes…
Jour 2 , par Margaux.C :
Après une nuit passée sous les étoiles, un petit-déjeuner sur la terrasse du refuge, c’est reparti pour un deuxième jour en direction l’arrête de Sétériat (PD). En effet changement de plan la veille, car la course envisagée (Les arêtes du Soleil à la Point Labby) n’étant pas en bonne condition, la marche d’approche revenait à 5h, de quoi décourager l’équipe. Sous les conseils du gardien, nous partons donc pour atteindre la Pointe de l’Échelle pour une relativement longue course, pour les débutants que nous sommes, d’environ 4 h. Après une courte marche d’approche et avoir caché une partie de nos affaires sous un rocher, nous partons à l’attaque du rocher. Les cordées organisées comme la veille, sont rodées ! Après un début facile entre les rochers, l’arête se redresse et certains passages sont un peu plus grimpants. 
Pas de quoi décourager les grimpeurs, les cordées avancent très bien, même lorsqu’il s’agit de s’engager dans un dièdre plutôt vertical, mais très prisu. Au bout de 3 h, la fatigue commence à se faire ressentir, mais nous continuons sur le fil de cette arête avec une vue pas désagréable. Nous nous arrêterons finalement au pied du Grand Roc, ce qui nous fait déjà une belle course ! Après un pique-nique revigorant, nous prenons le chemin de la descente, en prenant le temps de se tremper dans la rivière une dernière fois. Une fois le rocher retrouvé et les sacs récupérés, nous redescendrons en direction des voitures. 
Une petite bière et une coupe de glace à Aussois et nous rentrons à Grenoble des griffures sur les mollets, des ampoules sur les talons, mais une belle aventure en souvenir…
